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Dépression : 40% des dépressifs ne sont pas pris en charge

Actualités > Recherche > Dépression
Par Lionel,  publié le 9 novembre 2017 à 17h59, modifié le 9 novembre 2017 à 18h01.

"Maladie du siècle", une personne sur cinq souffrira ou a déjà souffert de dépression et souci, seulement la moitié des malades bénéficient d'un suivi spécifique.

Mal-être permanent, envie “de rien”, tristesse, fatigue intense voici quelques symptômes de la dépression. Une note de la Haute Autorité de Santé montre que près de 40% des dépressifs ne sont pas pris en charge.

Les médecins généralistes sont en première ligne pour détecter les patients

La #dépression peut être plus difficile à repérer chez certaines personnes. Une vigilance particulière est nécessaire > https://t.co/IASuqNANMl #infographie pic.twitter.com/o45UGCb2GK

— Haute Autorité Santé (@HAS_sante) November 9, 2017

Pour le Dr Cédric Grouchka, membre du collège de la HAS, les médecins généralistes sont en première ligne pour détecter les patients atteints de cette maladie. Il faut plus de vigilance car soit les diagnostics sont portés à tort, soit ils ne sont pas diagnostiqués”, explique le spécialiste qui, avec l’aide des généralistes a élaboré des arbres décisionnels, des tableaux décisionnels :
“Nous avons mis en place des outils extrêmement simples pour que les médecins puissent comprendre qu’il faut rechercher un certain nombre de symptômes pour caractériser une dépression : l’humeur dépressive, les problèmes de concentration, d’appétit, les troubles du sommeil, des idées suicidaires ou pessimistes, une perte d’estime de soi, d’intérêt, d’énergie… A partir de ça, il faut extraire des éléments pour caractériser la dépression. Il faut que ces éléments soient présents tous les jours, plus de deux semaines et avec une intensité suffisante pour avoir un impact dans le quotidien. Surtout, les généralistes doivent évaluer le degré de la dépression, car en fonction de cela, les traitements seront différents“, détaille le Dr Cédric Grouchka.

Sur le choix des médecins de prescrire des antidépresseurs, là aussi, il faut de la modération : “On n’a pas aujourd’hui de prescriptions délirantes d’antidépresseurs. On est très loin d’être aujourd’hui le champion d’Europe des prescriptions d’antidépresseurs. C’est une idée reçue. C’était vrai il y a 15 ans. On est passé du 1er au 15ème rang en 15 ans. Le problème, c’est la répartition des traitements entre ceux qui doivent être traités et qui ne le sont pas, et ceux qui sont traités alors qu’ils ne devraient pas. Par exemple, un tiers des dépressions sévères qui doivent être sous prescription d’antidépresseurs ne le sont pas“.

Au final, la prescription d’un antidépresseur se doit d’être très encadrée mais également que le dépressif soit vu régulièrement par un professionnel (toutes les 4 à 8 semaines), afin d’évaluer la tolérance et l’efficacité du traitement.

Le Récap
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