Détectez les signaux du cancer du poumon simplement en expirant : une avancée révolutionnaire.
Tl;dr
- Un prototype peut détecter le cancer du poumon par l’analyse de l’haleine.
- Le dispositif se concentre sur les niveaux d’isoprène, indicateurs potentiels du cancer du poumon.
- Les chercheurs soulignent la nécessité de recherches continues pour la commercialisation de la technologie.
Un prototype prometteur dans la détection du cancer du poumon
Des chercheurs de l’Université de Zhejiang en Chine ont présenté un dispositif prototype révolutionnaire capable de détecter le cancer du poumon à travers l’analyse de l’haleine. Le dispositif a démontré son efficacité lors d’un test à petite échelle, distinguant avec précision les individus en bonne santé des personnes atteintes de cancer du poumon.
Une technologie basée sur l’isoprène
La clé de cette technologie réside dans la capacité du dispositif à détecter le composé appelé isoprène. Des niveaux d’isoprène plus bas ont été identifiés comme des indicateurs potentiels du cancer du poumon. Pour atteindre la sensibilité requise, les chercheurs ont utilisé des nanofeuilles fabriquées à partir d’une combinaison de platine, d’indium, de nickel et d’oxygène. L’isoprène, en entrant en contact avec ces nanofeuilles, déclenche une libération d’électrons qui peut être mesurée.
Des résultats encourageants, malgré des défis à relever
Le dispositif a été capable de détecter des niveaux d’isoprène aussi bas que 2 ppb (parties par milliard). Les personnes atteintes de cancer avaient des niveaux d’isoprène inférieurs à 40 ppb, tandis que les personnes en bonne santé présentaient des niveaux supérieurs à 60 ppb. Cependant, les chercheurs admettent qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir. Ils insistent sur la nécessité de « recherches continues sur les matériaux de détection, la relation précise entre l’isoprène de l’haleine et le cancer du poumon, les algorithmes d’analyse de données et les techniques d’intégration avec des appareils portables ».
On en pense quoi ?
La présentation de ce prototype marque une avancée importante dans la détection précoce du cancer du poumon. Il offre une perspective encourageante pour un dépistage simple, rapide et non-invasif. Toutefois, la route vers la commercialisation de cette technologie reste longue et semée d’embûches. Il est nécessaire de poursuivre les recherches pour affiner cette technologie et en comprendre pleinement les implications. Le potentiel est immense, mais il faut faire preuve de prudence et d’optimisme prudent.