Don d’organes et de tissus : s’informer sur cette pratique qui sauve des vies
Face à la crise sanitaire, l’Agence de la biomédecine lance un spot publicitaire afin de sensibiliser les Français face aux dons d’organes.
À l’occasion de la nouvelle campagne de sensibilisation menée par l’Agence de Biomédecine, nous vous présentons les principes fondamentaux du don d’organes.
Les informations à savoir à propos du don d’organes et de tissus
Le principe
Légalement, le don d’organes et de tissus est régi par les lois de bioéthique. Celles-ci reposent sur trois principes :
- Le consentement présumé :tout individu est présumé donneur d’organes et de tissus, sauf si le refus de donner a été exprimé auprès d’un proche ou en s’inscrivant sur le registre national des refus ;
- la gratuité: un don d’organe ne peut pas être fait en contrepartie d’une rémunération. Celui-ci est fait de façon gratuite et dans le cadre d’un acte de générosité et de solidarité.
- l’anonymat: le donneur et le receveur sont anonymes, il est ainsi impossible pour l’un et l’autre d’avoir des informations les concernant. Le donneur peut tout de même connaitre le résultat de la greffe s’il le désire.
Quels organes sont concernés ?
Les organes concernés sont le rein, le foie, les poumons, le cœur, le pancréas, les intestins ainsi que les tissus prélevés sur des os, artères, valves cardiaques, veines, tendons, ligaments ou même des cornées.
Puis-je donner de mon vivant ?
Bien que la question du don d’organe et de tissus se pose généralement après le décès d’un proche, sachez qu’il est aussi possible de donner de son vivant. Ainsi, une personne proche de son entourage (père, mère, fils, fille, frère, sœur, conjoint, grands-parents, oncles, cousins, conjoint du père ou de la mère, amis proches) peut donner ou recevoir un rein ou un lobe de foie. Plusieurs conditions sont tout de même proscrites afin de s’assurer que le donneur et le receveur sont compatibles.