E-santé : Les Français disent oui mais émettent quelques réserves
Les Français sont préoccupés par leur santé. Face aux récents scandales alimentaires, la récente affaire du glyphosate retrouvé dans notre alimentation (du Roundup, désherbant de Monsanto), dans nos assiettes et en particulier des céréales, l'e-santé est elle un plus au
Une étude réalisée pour l’Observatoire Cetelem avec Harris Interactive montre que l’e-santé est perçue par les Français comme une avancée comme par exemple la télémédecine, mais, l’étude pointe quelques réserves notamment sur la collecte et du partage des données de santé.
Les Français favorables à l’utilisation des nouvelles technologies
Aujourd’hui, un quart des Français déclare déjà utiliser des objets connectés pour sa #santé pic.twitter.com/8ut7AQrjAF
— L’Observatoire Cetelem (@obs_cetelem) September 26, 2017
Dans le domaine de la santé, les Français sont favorables à l’utilisation des nouvelles technologies pour 78% d’entre eux. Ils estiment que cette évolution est une bonne chose pour l’univers médical. A titre d’exemple, l’e-santé devrait mieux faire circuler l’information entre les médecins et ainsi assurer un meilleur suivi médical.
L’enquête met en avant le fait de moins avoir à se déplacer et ainsi lutter contre les déserts médicaux.
La Télémédecine est aussi mise en avant mais -pour le moment- pour des actes simples comme le renouvellement d’ordonnance, le besoin d’un certificat médical, etc.)
Les auteurs de se rapport détaillent : « La télémédecine, une consultation à distance où le médecin et le patient échangent en vidéoconférence, apparaît ainsi comme un moyen de résoudre des inégalités géographiques. L’arrivée progressive du numérique dans le domaine de la santé est bien perçue par les Français. Au-delà des avancées techniques, le développement de l’e-santé peut répondre à des problématiques qui sont au cœur des préoccupations de nombreux Français. Un exemple avec la télémédecine, qui peut être une des réponses à la lutte contre les déserts médicaux et qui peut favoriser le maintien à domicile« , note Flavien Neuvy, responsable de L’Observatoire Cetelem.
Point sensible : La collecte de données personnelles
2/3 des Français se montrent inquiets concernant l’utilisation de leurs données #santé, les + méfiants étant les 25-34 ans (76% d’entre eux) pic.twitter.com/qjoVn7cupd
— L’Observatoire Cetelem (@obs_cetelem) September 26, 2017
Seul point d’inquiétude : La collecte de données personnelles
La collecte de données…Les Français posent une réserve sur ce sujet puisque 64% se montrent inquiets de l’utilisation qui pourrait en être faîte et 47% se déclarent personnellement opposés à ce que ces données soient collectées.
Pourtant, 88% des Français sont convaincus que la collecte des données personnelles de santé va s’accentuer. Majoritairement, ils veulent que ce sujet soit encadré et ne souhaitent pas -à ce jour- confier ces données avec des entreprises privées, ce qui n’est pas le cas avec le médecin ou le pharmacien.