Alors qu’elle faisait partie de l’un des modèles mondiaux en matière de maîtrise de la COVID-19, la Corée du Sud ne semble pas bien gérer la 3e vague.
Avec 1 030 nouveaux cas enregistrés en 24 heures, un record, Séoul a des difficultés à maîtriser cette vague venue s’abattre sur le pays. Jusque-là, la Corée du Sud était un modèle d’efficacité contre la COVID-19, ce nouveau virus qui sévit dans le monde depuis un peu plus d’un an.
Tests massifs
La Corée du Sud était l’un des premiers pays touchés, après la Chine, par le nouveau coronavirus. Pour autant, les coréens s’étaient montrés particulièrement efficaces pour contenir le nombre de contaminations.
En effet, la Corée du Sud avait une stratégie très poussée de tests de dépistage, mais aussi dans le traçage et l’isolation des cas positifs à la COVID-19.
De plus, les coréens se montraient très respectueux des gestes barrière, avec :
- la distanciation sociale ;
- le port du masque.
Grâce à cette stratégie, le pays n’a jamais eu besoin d’avoir recours à un confinement de la population, au contraire de pays voisins, comme la France ou les États-Unis.
Des records de contaminations
La Corée du Sud semble avoir perdu quelque peu le contrôle sur le virus, qui a contaminé jusqu’à 1 030 personnes, un record dans ce pays.
Cette 3e vague concerne majoritairement la région de Séoul, qui cumule à elle seule près de 800 nouvelles contaminations. Berceau du pays, Séoul y abrite en effet la moitié de sa population.
Le président Moon Jae-in a présenté ses excuses aux coréens et se voit obligé, pour la toute première fois depuis la pandémie dans ce pays, de procéder à des restrictions, comme les :
- évènements sportifs qui ne peuvent pas accueillir plus de 50 personnes ;
- cafés qui peuvent seulement proposer de la vente à emporter ;
- restaurants doivent fermer leur porte à partir de 21 heures.