Les emballages utilisés pour les hamburgers, patisseries et autres gourmandises seraient dangereux pour la santé du consommateur. Une étude américaine a publié récemment les résultats de ses recherches.
Le fast-food a souvent une connotation négative mais une étude américaine publiée par la revue médicale Environmental Science and Technology Letters ne va pas arranger les choses. Selon cette publication, les emballages utilisés pour envelopper les fast-food sont toxiques pour la santé. En effet, ils contiendraient des produits chimiques perforés (PFC) qui ont les mêmes composés que les produits anti-tâches ou encore utilisés pour les ustensiles anti-adhésifs.
Produits toxiques dans les emballages de fast-food
Les chercheurs américains ont testé sur plus de 400 échantillons d’emballage : hamburgers, frites, sandwichs, gobelets, etc. Résultat, ils ont trouvé des traces de composés fluorés. L’étude démontre que ces emballages ont un taux plus élevés de fluorine. Le taux des emballages en carton est de 20% en plus. Ces substances peuvent se retrouver sur les aliments au contact de ces derniers.
D’après Graham Peaslee, professeur de physique nucléaire expérimentale au Collège des sciences de l’Université de Notre-Dame aux États-Unis : « Il s’agit d’un produit chimique très persistant ». « Il entre dans la circulation sanguine, il y reste et s’accumule. Il y a des maladies qui lui sont corrélatives. Cette classe de produits chimiques ne doit pas être présente dans les contenants alimentaires », ajoute-t-il
Un risque de développer l’infertilité
Selon la chimiste du Silient Spring Institute et l’une des auteurs de cette publication, Laurel Schaider : « Ces produits ont été associés avec un grand nombre de problèmes de santé par différentes études et il est de ce fait préoccupant qu’un grand nombre de personnes y soient potentiellement exposées ». En effet, ces substances peuvent diminuer la fertilité, causer des problèmes de développement chez les plus jeunes tels que les enfants et engendrer des soucis de thyroïdes ainsi qu’un risque accru de cancer.
La chercheuse au Green Science Policiy, Arlene Blune souligne que « c’est la raison pour laquelle il faut réduire l’usage de ces substances chimiques fortement fluorées ».