Fonds mondial contre le sida : 13 milliards de dollars levés
Le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme annonçait hier avoir levé 13 milliards de dollars pour mettre fin à ces maladies.
Hier, samedi 17 septembre, se tenait à Montréal la cinquième conférence triennale de refinancement du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Les objectifs ont été atteints, le fonds ayant réussi à récolter près de 13 milliards de dons, de quoi financer les recherches sur ces maladies durant les 3 ans à venir, selon Bill Gates.
Venir à bout du Sida d’ici 2030
« Nous avons levé près de 13 milliards de dollars et grâce à cela nous avons sauvé 8 millions de vies » déclarait ainsi Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, en clôture de la cinquième conférence triennale de refinancement du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Ce fonds mondial a pour objectif d’en finir avec ces maladies d’ici 2030. « La conférence a permis de recueillir une remarquable somme de plus de 12,9 milliards de dollars sous forme de contributions annoncées, qui seront essentielles pour mettre fin à l’épidémie de ces maladies dévastatrices d’ici 2030 » ajoutait M. Trudeau. L’objectif de 13 milliards a donc quasiment été atteint. Les Etats-Unis, premier pays contributeur, ont promis 4,3 milliards de dollars. La France a elle annoncé une contribution de 1,08 milliard d’euros, l’Allemagne de 800 millions d’euros, le Japon de 800 millions de dollars et le Canada de 600 millions de dollars.
Des fonds d’origine privée également
Les nations ne sont pas les seules à contribuer à ce fonds mondial. Par exemple, Bill Gates, milliardaire et philanthrope, a promis de contribuer à hauteur de 600 millions de dollars d’ici 2019. 1,6 milliard de dollars ont été versés au fonds par sa fondation depuis sa création en 2002.
Le chanteur Bono, cofondateur de l’ONG ONE, œuvrant pour réduire la pauvreté et les épidémies en Afrique, saluait pour sa part « une bonne journée avec la réalisation de l’objectif », ajoutant : « En ces temps de contraintes budgétaires et d’une montée de l’isolationnisme dans certains pays, les dirigeants du monde se sont engagés à faire le plus important investissement de l’histoire dans un projet de santé mondiale ».