Hygiène et confinement : les Françaises plus soucieuses de leur propreté que les hommes
Une enquête Ifop révèle les habitudes des Français confinés en matière d’hygiène. En grande partie, le sexe féminin se veut sensiblement plus concerné, même si accusant un déficit d’appréciation propre.
Durant les premiers jours de confinement, l’heure n’était pas encore celle du jugement de sa personne physique, mais plutôt celle de l’acceptation d’un quotidien allant être profondément altéré. Aujourd’hui, alors que s’amorce une cinquième semaine sans pouvoir librement sortir de chez soi, le temps est aux constats. L’institut Ifop via 24matins.fr nous livre les résultats d’une étude d’hygiène réalisée sur un échantillon de 1 016 personnes représentatif de la population française majeure.
Confinement : plus de 6 Français sur 10 se lavent au moins une fois par jour
Alors que le chiffre pré-confinement était de 76%, on apprend que 67% des Français se livrent à une toilette complète au moins une fois par jour depuis le début de ces mesures sanitaires. Dans le détail, les femmes prennent la question plus au sérieux que les hommes (74% contre 61), et même si elles sont 7% de moins à être sensibles à leur hygiène, les femmes sont actuellement plus nombreuses à se laver quotidiennement (74) que les hommes avant le confinement (71%). On observe également, que ce soit chez les femmes ou chez les hommes, une légère perte d’intérêt pour le changement de sous-vêtements. Toutefois, l’écart entre les deux sexes reste conséquent : 91% des femmes changent ainsi de culotte tous les jours contre 68% de slips/caleçons/boxers changés de l’autre côté.
Des dépréciations de part et d’autre
Autre enseignement, celui d’une importance donnée à son hygiène corporelle en fonction du nombre de personnes vivant dans le même foyer, Par exemple, 85% des femmes vivant avec quatre personnes ou plus se lavent quotidiennement, alors qu’elles ne sont que 66% à le faire pour celles respectant le confinement seules. Un pourcentage qui passe de 70 à 49% chez les hommes. Reste que dans tous les cas, l’image que l’on a de soi perd en qualité. Ainsi, alors que 22% des femmes se trouvaient «belles» à la date du 3 février dernier, elles n’ont été que 12% à donner le même avis le 4 avril. 22% des hommes interrogés durant le confinement se placent dans cette catégorie. Des conclusions qu’il ne serait pas inintéressant de mettre en parallèle avec les appréciations des conjoints, le cas échéant.