IST : qu’est-ce qu’un herpès génital et comment le traiter ?
C'est un rapport sexuel qui est à l'origine de la première transmission de cette infection.
Tout d’abord, mycose génitale et herpès génital sont-ils identiques ? Certes ces affections donnent lieu à des démangeaisons intenses, mais il ne faut pas pour autant pas les confondre. L’herpès est une infection sexuellement transmissible (IST) virale récidivante qui occasionne des vésicules bulleuses puis des ulcérations douloureuses.
La mycose génitale est quant à elle associée à la prolifération d’un champignon, Candida albicans, naturellement présent sur la peau et les muqueuses. Elle n’est donc pas une IST.
La transmission du virus
C’est par contact avec la peau ou les muqueuses infectées, au cours de l’acte sexuel ou de la bouche aux organes génitaux que le virus est transmis. Il s’agit de la primo-infection. Affectant 1 adulte sur 5 sexuellement actif, il concerne plus les femmes en raison des particularités des parties génitales féminines (humidité, chaleur).
La première éruption est bien souvent la plus agressive, même si l’herpès est potentiellement asymptomatique chez certains patients dits « porteurs sains ».
Il peut arriver que le partenaire présente de lésions d’herpès sur le sexe, les fesses ou les cuisses. Et l’IST peut être transmise en cas de sexe oral si le partenaire a un bouton de fièvre sur la bouche.
Une infection qui récidive
Le temps d’incubation varie de 2 à 12 ou 14 jours avant la primo-infection. Ensuite le virus rejoint les ganglions nerveux et y reste en état de veille.
Et il réapparaitra de temps en temps, avec moins de virulence que la première fois et normalement au même endroit que la première fois.
Herpès génital : quels sont les symptômes ?
Quand l’IST est asymptomatique, le risque de transmission est d’autant plus grand.
Signes de la primo-infection
Voici ce qui peut survenir :
- des vésicules qui irritent, démangent, brûlent…;
- lésions sur l’appareil génital ou dans le voisinage proche : inflammation de la vulve et du vagin (vulvovaginite), de l’anus et du rectum (anorectite),
- ulcérations douloureuses;
- sensations de brûlures en urinant;
- fièvres, céphalées…
Poussées d’herpès : symptômes
Chez la femme, des signes précurseurs mettent la puce à l’oreille : picotements, brûlures… Puis rougeur au niveau vulvaire ou vaginal et petites vésicules. Des pertes vaginales peuvent être associées.
Chez l’homme, mêmes signes avant-coureurs précédant des lésions sur le pénis, prépuce ou testicules.
La poussée s’arrête entre 7 et 10 jours après son arrivée.
Traitements de l’herpès génital
Des antiviraux sont prescrits, en mesure de diminuer la durée de la crise tout comme sa sévérité et ils ne garantissent aucune guérison totale.