Jeux vidéo : un atout pour lutter contre la dépression chez les adolescents
Une récente étude vient de prouver l’avantage des jeux vidéo sur la santé mentale, et ce, principalement chez les garçons.
Très souvent diabolisés par les médias généralistes, les jeux vidéo ont aujourd’hui une place importante dans la vie de millions de personnes, et principalement chez les jeunes. De nombreuses études voient aujourd’hui le jour autour de cette pratique afin d’évaluer son impact sur la santé mentale. Récemment, une équipe de chercheurs britanniques a d’ailleurs découvert que les garçons jouant régulièrement avaient moins de risque de dépression.
L’impact des jeux vidéo mis en lumière dans une nouvelle étude
Les jeux vidéo sont aujourd’hui pointés du doigt uniquement de par leurs aspects négatifs. Cependant, ces derniers ne seraient pas aussi mauvais qu’on ne le croit, selon une récente étude publiée dans la revue Psychological Medicine. Menée sur 11 341 garçons et filles âgés de 11 ans entre 2000 et 2002, l’étude a permis de constater que les garçons qui jouaient environ une fois par jour aux jeux vidéo avaient un risque moins élevé de 24% de développer des symptômes dépressifs lors de l’adolescence (soit vers 14 ans) par rapport aux garçons jouant moins d’une fois par mois.
Du côté des filles, les scientifiques n’ont pas constaté les mêmes effets. Cependant, l’étude a permis de découvrir que le risque de dépression augmentait de 13% à l’âge de 14 ans chez les filles utilisant de façon journalière les réseaux sociaux.
La sédentarité remet tout de même en cause ces résultats
Les chercheurs britanniques ont tout de même relevé un petit problème : la sédentarité. En effet, lors d’une partie de jeu vidéo, les joueurs sont généralement assis. Le problème c’est que la sédentarité est un facteur de risque majeur de dépression. Ainsi, une activité physique est nécessaire afin de permettre aux jeunes adolescents d’avoir une bonne santé mentale.
Pour conclure cette étude, les chercheurs déclarent « D’autres travaux seront nécessaires pour bien comprendre l’impact des écrans et d’internet sur la santé mentale des jeunes. Toutefois, il ne nous paraît pas pertinent de couper complètement les adolescents des écrans car certaines pratiques (les jeux vidéo chez les garçons par exemple) peuvent s’avérer bénéfiques. »