La cigarette électronique, l’alternative numéro 1 pour arrêter de fumer en France
Arrivée en France en 2010, la cigarette électronique a rapidement conquis de nombreux fumeurs en quête d’une solution alternative pour arrêter de fumer.
Le marché français de la vape a en effet fortement évolué depuis 2010, et compte aujourd’hui plus de 3 millions de consommateurs. Considérée par certaines données scientifiques comme un outil d’aide au sevrage tabagique, et comme une alternative moins nocive pour la santé, de nombreux industriels du tabac, à l’image de Seita, se positionnent sur la vape et commercialisent leurs propres cigarettes électroniques.
Avec ses 3 millions de vapoteurs réguliers, ses 3 000 boutiques et sa croissance constante depuis quelques années, la France représente ainsi le quatrième marché mondial de l’e-cigarette, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Chine. Le marché français de la vape a atteint 908 millions de dollars en 2021, soit une hausse de 46% depuis 2017. Selon une récente étude du Xerfi ce marché devrait connaître une croissance constante de 5 à 10% par an d’ici 2023, pour atteindre 1,3 milliards de dollars.
La stratégie de lutte anti-tabac du Gouvernement français axée sur l’augmentation constante du prix du paquet de cigarettes semble jouer en faveur de la vapoteuse. En effet, selon un sondage Odoxa de mai 2020, 56% des français choisissent la cigarette électronique pour faire des économies. Viennent ensuite l’envie de trouver une alternative à la consommation de tabac (53%) et le choix d’une alternative moins nocive pour la santé (48%)
Malgré la politique de hausse des prix et de fiscalité initiée par Emmanuel Macron, la France possède le plus haut taux de prévalence tabagique d’Europe de l’Ouest (31,8%). Les voisins anglais, qui ont opté pour une stratégie de promotion de la vape (autorisation d’usage dans les lieux publics, campagne de sensibilisation de la e-cigarette comme outil de sevrage au tabac), comptent aujourd’hui 6,4 millions de vapoteurs et un taux de prévalence tabagique de 12,3%.
Il conviendrait donc à l’Hexagone d’accélérer sur cette alternative à la cigarette traditionnelle. D’autant plus que la vape, ne contenant pas de tabac et sans combustion, est considérée comme une alternative 95% moins nocive que le tabac, selon Public Health England. L’Académie française de médecine ajoute que la e-cigarette aide à l’arrêt et à la diminution de la consommation de tabac. 700 000 fumeurs français auraient décroché grâce à elle.
La croissance constante de la vape en France s’explique aussi par l’engagement des poids lourds du tabac dans sa commercialisation. On peut notamment citer la Société d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes (SEITA), qui s’est lancée en 2018 dans la vente de la vape à succès myblu, avec l’objectif d’accompagner les fumeurs vers des alternatives moins nocives. L’entreprise française poursuit cette stratégie et a lancé début avril sa cigarette électronique nouvelle génération baptisée blu 2.0. Cette vape se veut plus performante, plus innovante, plus confortable et plus élégante que sa petite sœur.