La dexaméthasone : des stéroïdes prescrits à Donald Trump contre le coronavirus
Nous avons déjà parlé de la dexaméthasone, un médicament à base de stéroïdes qui permet de lutter contre la forme grave de la COVID-19. Saviez-vous que Donald Trump s’est vu prescrire ce médicament ?
Depuis ce 4 octobre 2020, Donald Trump est à l’hôpital, car il est positif au coronavirus. Les médecins ont alors pris les choses en main en prescrivant de la dexaméthasone. Un médicament à base de stéroïdes qui se révèle efficace et surtout pas très cher à produire. Ce médicament est utilisé depuis peu pour guérir les formes graves du coronavirus.
Un début de test made in England
Nous devons ces résultats à de nombreux essais provenant de différentes cliniques en Angleterre. Lors d’une annonce faite sur différents médias et même chez nous, les chercheurs ont confirmé que la dexaméthasone réduit le taux de mortalité dû à la COVID-19. C’est d’ailleurs le seul médicament efficace pour le moment. D’après les chercheurs, si la dexaméthasone avait été utilisée depuis le début de la pandémie elle aurait pu sauver près de 5 000 vies. Un chiffre conséquent, alors imaginez s’il aurait été utilisé à l’échelle mondiale.
Mais c’est un médicament connu pourtant
En effet, la dexaméthasone est prescrite depuis les années 60 pour guérir l’asthme, la rhumatoïde ou la polyarthrite. Il y a longtemps que ce médicament à base de stéroïdes est commercialisé. En plus de ça, il n’est pas couteux à la production. D’ailleurs, celui-ci est utilisé comme un puissant anti-inflammatoire dans les autres services hospitaliers.
L’Agence européenne du médicament ainsi que l’OMS ont rapidement donné leur accord pour donner la dexaméthasone pour les cas graves de la COVID-19. De ce fait, il est utilisé pour les cas où les patients seraient en manque d’oxygène chez l’adulte et l’enfant. Il y a également le remdesevir qui est utilisé, mais ses effets ne sont pas prouvés. Celui-ci aurait comme la dexaméthasone la capacité de guérir des formes graves du coronavirus. Néanmoins, l’OMS n’a rien dit d’officiel à son sujet, mais il est tout de même utilisé par quelques médecins.