La grippe aviaire peut-elle déclencher une autre pandémie et entraîner des confinements ?
La grippe aviaire pourrait-elle déclencher une autre pandémie et conduire à des confinements ? Découvrez ce que disent les experts.
Tl;dr
- Un cas humain de grippe aviaire H5N1 a été découvert au Canada.
- La souche H5N1 de la grippe aviaire infecte principalement les oiseaux, mais aussi parfois les humains.
- Les experts estiment que le risque d’une pandémie due à la H5N1 est faible.
Un adolescent canadien infecté par la grippe aviaire H5N1 suscite des inquiétudes
Un cas préoccupant de grippe aviaire H5N1
Une importante découverte a récemment secoué le monde médical : un adolescent de Colombie-Britannique a été testé positif à la souche H5N1 de la grippe aviaire, considérée comme nouvelle au Canada. En dépit d’une santé antérieure robuste, le jeune homme se trouve actuellement dans un état critique, souffrant de détresse respiratoire aiguë.
La grippe aviaire H5N1 : qu’est-ce que c’est ?
La grippe aviaire, bien que principalement présente chez les oiseaux, peut parfois infecter d’autres mammifères, y compris les humains. Le H5N1 est un sous-type du virus de la grippe aviaire qui a infecté plusieurs personnes depuis sa première identification en 1997. Selon la Bibliothèque nationale de médecine, les virus de la grippe aviaire peuvent affecter les oiseaux et les humains.
Un risque de transmission interhumaine limité
Le Dr. Amesh Adalja du Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire a réaffirmé que le H5N1, malgré son évolution depuis sa première détection, ne se propage pas facilement entre les personnes. « Je ne pense pas que ce soit la souche de grippe aviaire la plus dangereuse », a-t-il déclaré.
Un risque de pandémie faible mais présent
Même si le risque d’une pandémie causée par le H5N1 est encore faible, les experts restent en alerte. Si le H5N1 devait devenir une menace sérieuse pour la santé, il conviendrait de discuter des mesures de confinement à mettre en place. Cependant, le Dr. Adalja souligne que des approches plus tactiques, comme une meilleure surveillance des animaux de ferme, sont préférables aux confinements. En somme, bien que la menace d’une pandémie causée immédiatement par le H5N1 soit faible, elle demeure une source de préoccupation pour la santé animale et humaine.