La pollution Parisienne atteint les poumons des enfants
La pollution à Paris est un fait qui s’aggrave, car un lien avec différentes maladies a souvent été établi dans des études. Celle-ci montre que les poumons des enfants contiennent du carbone et cette découverte est inquiétante.
Des chercheurs français en ont plus précisément trouvé dans les poumons d’enfants qui habitent en région parisienne : entre 2007 et 2011, l’équipe du Professeur Fathi Moussa de l’Université Paris-Saclay a analysé les cellules des voies respiratoires de 64 enfants asthmatiques, filles et garçons, âgés de 2 mois à 17 ans.
Les poumons des enfants contiennent du carbone !
Un large débat a été déclenché par le gouvernement qui tente de réduire les limitations de vitesse pour limiter la présence de particules fines. Le problème est à prendre très au sérieux, car elles sont responsables de cancer du poumon, de maladies respiratoires ou de problèmes cardiovasculaires. Dans l’Essonne, l’Université Paris/Saclay a fait une découverte alarmante, car les chercheurs dirigés par le Pr Fathi Moussa ont constaté la présence de nanotubes de carbone dans les poumons d’enfants.
64 échantillons présentaient des nanotubes de carbone
Âgés entre 2 mois et 17 ans, ils ont été 64 enfants à être recrutés pour les besoins de cette analyse qui illustre parfaitement les dangers de la pollution de manière générale. Aucune exception n’a été listée, car les 64 enfants présentaient une telle présence. L’auteur de cette étude insiste sur le fait que les nanotubes de carbone ont une surface inquiétante sur laquelle des substances sont susceptibles de s’accrocher. Cela peut être le cas de métaux ou encore des gaz.
Pour vérifier l’origine de ces curieuses particules, les chercheurs ont effectué des prélèvements sur des pots d’échappement et sur des fenêtres à Antony et à Nanterre dans les Hauts-de-Seine. Les scientifiques ont découvert dans ces échantillons les mêmes tiges rectilignes. Composées de carbone, elles ne faisaient plus de doute : ce sont elles qui composent les pots catalytiques. L’usure de ces derniers libèrent dans l’air ces nanotubes qui se retrouvent par conséquence dans les bronches des humains.
Une résistance 100 fois plus importante que celle de l’acier
De ce fait, ce qui se trouve directement dans les pots d’échappement est également référencé dans les poumons des enfants de Paris. Il serait intéressant de procéder à une étude plus poussée sur les adultes vivant dans la capitale notamment pour savoir si une telle présence est visible. En ce qui concerne les nanotubes de carbone, ils sont 100 fois plus résistants que l’acier et dans le monde de l’informatique, ils représentent un produit novateur.