Cancer du poumon : Un dépistage précoce pourrait être réalisé avec un simple test sanguin.
Jusqu’à maintenant, pour dépister les cancers, il faut une quantité importante d’examens médicaux. Toutefois, la Science progresse et les démarches sont moins nombreuses. À Nice, un dépistage précoce pourrait être réalisé avec un simple test sanguin.
Identifier la tumeur d’un cancer du poumon de manière précoce
En France, le cancer du poumon est à l’origine d’un bon nombre de décès notamment à cause du tabagisme. Un dépistage précoce est toujours avantageux, car il est susceptible d’accroître les chances de guérison et celui testé à Nice pourrait aider une multitude de personnes, car l’identification de la maladie pourrait être effective avant le développement d’une tumeur. Le malade est généralement diagnostiqué lorsque cette dernière est visible avec les techniques d’imagerie.
Augmenter les chances de survie avec un test sanguin
Au CHU de Nice, le professeur Paul Hofman précise que cette découverte est majeure, car le test sanguin est susceptible d’aider « à guérir des patients dont le pronostic reste aujourd’hui encore catastrophique ». Développé par la société Rarecells Diagnostics, il fait l’objet d’une étude poussée à Nice et les chercheurs espèrent que cette méthode aura un impact positif. Il ne faut pas oublier que 37 000 nouveaux cas de cancers du poumon sont référencés tous les ans. Il touche majoritairement les hommes et 1/3 des personnes ont tendance à mourir 90 jours après le diagnostic.
Les conditions pour participer à l’étude de validation du test sanguin
Elle sera réalisée avec 600 personnes qui devront cumuler plusieurs critères. Elles devront être âgées de 55 à 75 ans et avoir un tabagisme de plus de 30 paquets par année. Les anciens fumeurs sont aussi pris en compte, mais l’arrêt doit remonter à moins de 15 ans. Ceux qui sont porteurs d’une Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive ou d’un emphysème ont la capacité de rejoindre le panel.
Le Cancer du poumon
Le cancer du poumon ou cancer bronchique désigne au sens strict une tumeur maligne du poumon. Par extension, ce terme désigne lescarcinomes pulmonaires, qui regroupent les tumeurs malignes épithéliales du poumon.
Selon l’OMS, c’est la cause la plus fréquente de décès par cancer chez les hommes, et, après le cancer du sein, chez les femmes. Il est la cause de 1,3 million de décès par an dans le monde. Les symptômes les plus fréquents sont le souffle court, la toux (éventuellement les crachements de sang), et l’amaigrissement.
Les principaux types de cancer du poumon sont le « carcinome à petites cellules » et le « carcinome non à petites cellules ». Cette distinction est importante, parce que le traitement en dépend : le carcinome du poumon non à petites cellules est souvent traité par chirurgie, tandis que le carcinome à petites cellules répond mieux généralement à la chimiothérapie et à la radiothérapie.
La cause la plus fréquente de cancer du poumon est l’exposition chronique à la fumée de tabac, y compris au tabagisme passif. L’incidence du cancer du poumon chez les non-fumeurs, qui représentent environ 15 % des cas, est souvent attribuée à une combinaison de facteurs génétiques, au radon dans l’air, à l’amiante, et à la pollution de l’air.
Le cancer du poumon peut être vu sur les radiographies thoraciques et le scanner. Le diagnostic est confirmé par une biopsie. Ceci se fait généralement par bronchoscopie, ou par biopsie guidée par scanner. Le traitement et le pronostic dépendent du type histologique du cancer, de son stade (degré de dissémination), et de l’état général de santé du patient. (Source Wikipedia)