L’activité physique impacte la qualité de sommeil, mais aussi sur le risque de souffrir de certaines pathologies
Dans une nouvelle étude, les chercheurs montrent l’impact de l’activité physique sur le sommeil, mais aussi le développement de certaines maladies.
Depuis de nombreuses années, les avantages de l’activité physique sur la santé ou encore la qualité de sommeil ne sont plus à démontrer. Par le biais d’une récente étude publiée dans le BMJ, nous apprenons aujourd’hui que plusieurs liens existeraient entre la fréquence de l’activité physique non seulement le sommeil, mais aussi les maladies cardiovasculaires, le cancer ainsi que les risques de mortalité.
Encore plus de bienfaits de l’activité physique sur la santé
Pour arriver à ces nouvelles conclusions, les chercheurs ont mené leur étude grâce aux données de la UK Biobank. Avant toute chose, une durée de sommeil trop courte ainsi qu’une activité trop basse ont directement un impact sur la santé, comme par exemple des risques de maladies mortelles plus élevées.
Afin de mener à bien cette étude, les profils étudiés ont été répartis en trois catégories différentes en fonction de la valeur de MET (équivalent métabolique de tâche), soit la quantité d’énergie dépensée par minute d’activité physique. Nous avions ainsi les groupes suivants : faible (0 à <600 MET-mins/semaine), moyen (600 à 1200 MET-mins/semaine) et élevé (≥1200 MET-mins/semaine). LE sommeil était aussi pris en compte avec un score de 0 à 5 en fonction de la qualité de sommeil.
Des maladies ont aussi été sélectionnées afin de connaitre l’impact des deux premières variables sur ces dernières. Nous apprenons ainsi que pour chacune d’entre-elles (sauf les AVC), le plus haut pourcentage correspond à la catégorie combinant mauvais sommeil et activité physique faible: 67% pour les maladies cardiovasculaires et 45 pour les cancers. En général, la moitié des décès toutes causes confondues faisaient partie de cette catégorie.
Les chercheurs s’étaient aussi penchés sur le lien entre mauvais sommeil et mortalité avant de s’intéresser à l’impact de l’activité physique. Ils avaient ainsi conclu que le degré de pratique physique jouait un rôle dans l’association entre le sommeil et la mortalité. L’étude souligne tout de même qu’il manque la prise en compte de certains facteurs tels que l’influence de l’entourage ou encore les conditions de travail des personnes dont les données ont été analysées.