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L’arthrose et les anti-inflammatoires non stéroïdiens

Actualités > Arthrose
Par Rédaction,  publié le 18 juillet 2021 à 10h00.
Photo d'illustration. Un gel soignant.

Photo d'illustration. Un gel soignant.

Les AINS peuvent soulager les crises inflammatoires, mais ils doivent être utilisés avec précaution.

Les anti-inflammatoires agissent pour diminuer, voire bloquer l’inflammation se produisant à l’occasion de crise aigüe d’arthrose. Ils sont de deux types :

  • anti-inflammatoire stéroïdien agissant localement et étant injecté au niveau de l’articulation en question,
  • anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), plus nombreux et pouvant être pris sous plusieurs formes.

La plupart des AINS peut être prise dans le cas de poussée inflammatoire, c’est la raison pour laquelle ils doivent être prescrits pour une courte durée, au maximum 10 jours et avec la dose efficace la plus faible possible.

Quelle efficacité pour les AINS ?

Il n’existe pas de “classement” d’efficacité des anti-inflammatoires. Chaque patient, selon différents critères, sera plus réceptif à de ces traitements qu’un autre. Votre médecin traitant ou spécialiste sera plus à même de vous prescrire ce qui sera susceptible de vous soulager rapidement en cas de crise aigüe d’arthrose.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens et précautions d’usage

Ces AINS ne sont en aucun cas des traitements anodins. Ils sont susceptibles de provoquer des maux de tête ou des vertiges, des effets au niveau digestif qui peuvent s’avérer plus ou moins graves (citons des nausées, douleurs ou brûlures d’estomac, ulcère ou hémorragie du tube digestif); mais aussi, des réactions allergiques (éruption cutanée, asthme). Dans de rares cas, une insuffisance rénale peut être induite.

En ce qui concerne le risque d’ulcère, il est particulièrement possible chez des personnes ayant bien entendu déjà souffert d’ulcères; mais aussi, chez les personnes âgées. Et la consommation d’alcool et de tabac concourt à augmenter ce risque.

Les signes qui doivent alerter

Si une fatigue plus forte qu’à l’accoutumée devait survenir, ou une baisse soudaine et conséquente du volume des urines, ou encore une éruption cutanée, une crise d’asthme ou une brûlure d’estomac importante, le traitement doit être suspendu et un médecin consulté. Car ces symptômes sont potentiellement graves.

AINS, les contre-indications

Il convient de récapituler les cas dans lesquels les AINS sont contre-indiqués :

  • antécédent d’allergie ou d’asthme induits par la prise de médicaments de la même famille de l’aspirine,
  • antécédent de saignement ou de perforation digestifs en lien avec une prise précédente d’AINS,
  • ulcère du duodénum ou de l’estomac,
  • maladie grave du foie,
  • insuffisance cardiaque ou insuffisance rénale grave,
  • pour les femmes enceintes dès le 6e mois de la grossesse (certains de ces anti-inflammatoires sont proscrits tout au long de la grossesse).

Précisions sur le risque digestif

Il faut savoir que ce risque n’est pas une conséquence de la prise d’AINS par voie buccale, mais il existe également et même s’il est pris sous forme de suppositoire, de gel ou d’injection intra-musculaire. Certains médicaments diminuent le risque d’ulcère/ Il s’agit des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) qui peuvent être prescrits en même temps que l’AINS.

Risque cardiovasculaire, arthrose et AINS

On le sait après résultats de nombreuses études, un lien est établi entre arthrose et maladies cardiovasculaires. Mais qu’en est-il en cas d’intervention d’un anti-inflammatoire non stéroïdien ? En 2019, une étude canadienne a permis de conclure qu’environ 67% de la hausse du risque de ces maladies cardiovasculaires parmi les patients atteints d’arthrose pouvait être expliqué par la prise d’AINS. Et cette part non négligeable dépend du type de maladies cardiovasculaires :

    • Environ 45% en ce qui concerne le risque d’insuffisance cardiaque,
    • Plus de 90% pour le risque de maladies coronaires et d’AVC.
Le Récap
  • Quelle efficacité pour les AINS ?
  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens et précautions d’usage
  • Les signes qui doivent alerter
  • AINS, les contre-indications
  • Précisions sur le risque digestif
  • Risque cardiovasculaire, arthrose et AINS
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