Le Burn-out, une maladie bientôt reconnue comme maladie professionnelle
Benoit Hamon a déposé un amendement pour que le Burn-out soit officiellement reconnue comme étant une maladie professionnelle, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, le gouvernement souhaite faire reconnaitre ces “pathologies psychiques” qui concernerait entre 5 et 10 % de la population active.
Le Burn-out est un épuisement professionnel qui comprend de nombreux symptômes qui sont liés, le plus souvent, à une hyperactivité de l’individu. Généralement, cet état dépressif est suivi d’une baisse d’estime de soi et donc, d’un désengagement du salarié dans l’entreprise, le manque de reconnaissance vient se greffer à l’ensemble des problèmes existants et l’individu est dans un état de démotivation prononcé.
Le burn-out, une maladie méconnue et en expansion dans le monde du travail
Le salarié victime d’une pression trop forte, d’une exigence accrue de la part de sa hiérarchie, se voit très vite diminué intellectuellement face à cette montagne qui lui parait de plus en plus infranchissable.
La détresse psychologique apparaît comme étant la dernière phase d’un individu victime d’épuisement professionnel, cette phase, souvent aiguë, intervient subitement et est la phase la plus délicate car elle peut conduire au suicide du salarié.
Une fois les signes d’alertes répertoriés, il existe des solutions pour s’en sortir et éviter l’épuisement total, le plus simple est de s’éloigner de l’univers stressant via un arrêt de travail. Une thérapie comportementale et cognitive peut être conseillée, mais des médicaments sont souvent nécessaires pour remonter la pente.
La prévention est la meilleure des solutions pour éviter que les salariés subissent trop de pression, les stages en entreprise se multiplient et les encadrant sont de plus en plus amenés à détecter et à gérer les plus vulnérables pour éviter le Burn-out, ce mal qui coûte cher.
Le gouvernement tente donc de responsabiliser d’avantage les entreprises en leur faisant directement supporter le coût de ces arrêts de travail grâce à l’amendement de Benoit Hamont.