L’excès de viande rouge provoque un vieillissement prématuré
Voici une nouvelle étude qui démontre les effets nocifs de la viande rouge sur l’organisme. Consommée en excès, elle accélèrerait le processus de vieillissement et réduirait notablement l’espérance de vie.
Des chercheurs écossais de l’Université de Glasgow ont récemment mis en évidence que le phosphate contenu dans la viande rouge serait responsable, en cas de consommation excessive, d’un vieillissement prématuré et d’une espérance de vie réduite.
La population de Glasgow à l’étude
Les scientifiques écossais ont choisi de se focaliser sur la population de Glasgow car celle-ci présente une particularité intéressante pour leurs études. La ville écossaise est en effet connue pour la différence particulièrement notable d’espérance de vie entre les catégories sociales aisées et défavorisées. A Glasgow, la différence d’espérance de vie selon que l’on soit riche ou pauvre est effectivement de 14 années chez les hommes et 11 années pour les femmes.
Cette différence particulièrement notable a donc été étudiée par les chercheurs qui se sont penchés sur l’alimentation des deux catégories sociales. Les résultats obtenus suggèrent que l’on retrouve un lien direct entre le vieillissement prématuré des classes populaires et de la consommation de viande rouge.
La viande rouge contient trop de phosphate
Les scientifiques ont ainsi démontré que les classes défavorisées de Glasgow consomment de la viande rouge de façon excessive. Cette viande contient naturellement du phosphate à des taux très élevés. Cette substance minérale, que l’on retrouve dans de moindres quantités dans le poisson, les produits laitiers et les légumes, engendrerait des maladies cardiovasculaires mais aussi rénales ainsi qu’un vieillissement prématuré et donc une mortalité prématurée.
Les chercheurs ont déterminé que les classes sociales aisées consommaient elles-aussi des viandes rouges mais dans une plus faible proportion et surtout que leur régime alimentaire, plus diversifié, permet d’équilibrer les niveaux de phosphate en consommant notamment plus de fruits et de légumes. Une nouvelle étude, après celle de l’OMS, qui nous invite à repenser notre régime alimentaire et réduire notre consommation de viandes.