Le lymphome, ce cancer méconnu qui continue à augmenter
A l'occasion de la journée mondiale du lymphome, l'association France Lymphome Espoir continue d'informer sur ce cancer méconnu mais de plus en plus fréquent.
L’association France Lymphome Espoir a publié lundi 12 septembre une étude sur cette maladie encore trop méconnue du grand public et même des patients, dont le nombre de cas continue d’augmenter. Pour la journée mondiale du lymphome ce jeudi 15 septembre, l’association revient sur cette forme de cancer qui touche 100.000 personnes en France et qui est la plus répandue chez les jeunes et adolescents.
Une maladie peu connu qui augmente
Selon l’association, cette maladie fait 256.000 nouveaux cas chaque année dans le monde dont 18.000 en France. C’est le 5ème cancer le plus courant chez les adultes et il est responsable de 4.000 décès annuels en moyenne. Il se développe dans le système lymphatique, un élément clé du système immunitaire.
Ce cancer du sang est “une pathologie encore méconnue du grand public qui ne se dépiste pas” précise l’association. Il est classé en deux grandes catégories, les lymphomes hodgkiniens (la maladie de Hodgkin) dans 15% des cas seulement mais qui est plus connu et les lymphomes non hodgkiniens qui représentent 85% des cas. La principale difficulté pour le diagnostiquer est que les symptômes ne sont pas spécifiques à cette maladie, notamment de la fatigue, des démangeaisons, un gonflement des ganglions, un état grippal.
Il est possible d’en guérir
Les raisons exactes de l’apparition de cette maladie restent inconnue, mais les chercheurs avancent l’exposition à certains produits chimique ainsi qu’aux UV, des facteurs environnementaux, ou encore virus Epstein-Barr responsable de la mononucléose. De même les raisons de son évolution de 5% par an depuis 30 ans reste aussi un mystère.
Selon l’évolution du lymphome les traitements diffèrent, entre chimiothérapie, immunothérapie, radiothérapie ou même greffe de cellules souches. Cependant les progrès de la médecine permettent de guérir de plus en plus de patients atteints de ce cancer, et le nombre de rémissions augmente.
Le problème reste l’impact sur les malades, d’après l’étude de l’association 66% auraient peur de la rechute, plus de 30% ont vu une modification de leur image physique et leurs relations sociales, tandis qu’un quart a même connu une dépression face à la dépendance qu’entraine la maladie mais aussi les répercussions professionnelles ou scolaires.