Maladie de Charcot : Des produits chimiques courants associés à un risque accru
Les recherches visent à élucider comment diverses expositions peuvent augmenter le risque de contracter la maladie de Charcot, une affection neurodégénérative fatale et progressive. Notamment, certains produits chimiques courants dans nos garages sont suspectés.
Tl;dr
- L’entreposage de produits chimiques dans le garage peut être dangereux.
- Un lien trouvé entre stockage d’articles chimiques et maladie de Charcot.
- Le « exposome de la SLA » pose des questions sur les activités réalisées.
- Le risque lié au stockage dans un garage détaché est moindre.
Importance du stockage des produits chimiques dans les garages
Selon une étude menée par l’université du Michigan, le choix du lieu où ranger certains produits dans notre maison a une importance cruciale. L’étude a établi un lien corrélatif entre le stockage de produits chimiques dans des garages reliés à la maison et un risque accru de souffrir de la maladie de Charcot, ou sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Étude sur le lien entre produits chimiques et la maladie de Charcot
Cette recherche scientifique incluait 367 participants atteints de la maladie de Charcot et 255 participants témoins.
Les produits chimiques identifiés comme ayant un potentiel lié au développement de la maladie étaient volatils et toxiques, incluant l’essence, les produits d’entretien pour pelouses, les pesticides, la peinture et les fournitures de menuiserie.
L’exposome de la SLA et les activités corrélatives au stockage
La somme des expositions – appelée « exposome de la SLA » – serait également liée aux activités nécessitant l’utilisation de ces produits comme le jardinage ou le travail du bois. La question posée par cette étude est de déterminer si le risque est dû à l’exposition aux produits chimiques utilisés au cours de ces activités, ou à la pratique de ces activités elles-mêmes.
Les garages détachés, un choix plus sûr
Il est à noter que si ces mêmes produits chimiques étaient stockés dans un garage non attenant à la maison, le lien avec la SLA était nettement moins marqué. Les chercheurs expliquent cela par la circulation de l’air et des polluants atmosphériques entre le garage et l’espace de vie.
Stephen Goutman, coauteur de l’étude, conclut: « Les expositions domestiques constituent une partie importante de l’exposome de la SLA, car il s’agit d’un endroit où des modifications de comportement pourraient éventuellement réduire le risque de la maladie ».