Mystère dévoilé : Pourquoi certains sont plus frileux que d’autres ?
En cette période de froid intense en France, il est évident que nous ne réagissons pas tous de la même manière face aux températures basses ; certains d'entre nous semblent plus affectés. Pourquoi donc cette différence ?
Tl;dr
- La sensation de froid varie d’une personne à l’autre.
- Les facteurs génétiques et hormonaux influencent notre perception du froid.
- Les facteurs psychologiques et le manque de sommeil peuvent altérer notre résistance au froid.
- La masse musculaire et l’adaptation au froid impactent également notre sensibilité aux basses températures.
Alors que la France traverse une période hivernale, nous sommes confrontés à une réalité : nous ne réagissons pas tous de la même manière face aux basses températures. Certains grelottent malgré plusieurs couches de vêtements, tandis que d’autres semblent imperturbables malgré le froid mordant. Pourquoi une telle différence ?
Les influences génétiques et hormonales
La réponse réside d’abord dans notre patrimoine génétique. Les molécules réceptrices du froid sont régulées par la testostérone. Cette hormone masculine inhibe la protéine-canal TRPM8, responsable de la sensation de froid. Par conséquent, les hommes tendent à être moins sensibles au froid que les femmes.
De plus, notre métabolisme peut également être un facteur déterminant. Certaines personnes possèdent des cellules qui produisent plus de chaleur, une caractéristique déterminée par leurs gènes.
Les facteurs psychologiques
Il ne faut pas négliger l’aspect psychologique. Notre cerveau est capable de nous tromper en nous faisant ressentir une température plus basse qu’elle ne l’est en réalité. Nous possédons des récepteurs au froid dans la moelle épinière et dans l’aire préoptique de l’hypothalamus cérébral qui peuvent être altérés chez certaines personnes.
“Le stress et le manque de sommeil jouent également un rôle” dans notre perception du froid. En effet, la fatigue peut perturber le fonctionnement de la thyroïde, qui régule la production de chaleur dans le corps.
La masse musculaire et l’adaptation
La masse musculaire influence également notre résistance au froid. Les muscles, en se contractant, produisent de la chaleur, réchauffant ainsi tout le corps. C’est pourquoi les enfants et les personnes âgées, qui ont une masse musculaire réduite, sont plus sensibles au froid.
Enfin, notons que notre corps est capable de s’adapter aux conditions climatiques. Ainsi, les personnes originaires de pays froids sont généralement moins sensibles à la baisse des températures.
L’avis de la rédaction
Comprendre les facteurs influençant notre perception du froid est fascinant. Cela souligne la complexité de notre organisme et l’importance de respecter sa singularité. Alors, avant de juger la frilosité de quelqu’un, rappelons-nous que nous sommes tous uniques face au froid.