Notre bien-être mental est bien meilleur durant la saison estivale
L’été serait une saison où la détresse mentale est plus faible, notamment grâce à une meilleure qualité d’alimentation, une fréquence d’exercice plus élevée et une meilleure humeur.
L’été est une saison propice aux voyages, aux sorties, aux rencontres, à la farniente, à l’amour… Une équipe de chercheurs de l’Université de Binghamton et celle de l’État de New York viennent de découvrir en plus que lors de la saison estivale, notre bien-être mental serait supérieur à celui des autres saisons. Plus précisément, l’étude américaine souligne notamment que la détresse mentale serait bien plus faible durant l’été qu’en automne.
Un bien-être mental supérieur durant l’été
« Nos résultats suggèrent que l’été est associé à une meilleure qualité de l’alimentation, une fréquence d’exercice plus élevée et une meilleure humeur. Ceci est important pour l’ère post-COVID alors que nous entrons dans la saison estivale », souligne Lina Begdache, auteure principale de l’étude et professeure adjointe d’études sur la santé et le bien-être à l’Université de Binghamton.
A travers ces nouvelles recherches, les chercheurs ont étudié la qualité de l’alimentation, du sommeil, l’exercice, les changements saisonniers et la détresse mentale. Pour cela, ils ont collecté les données quotidiennes sur l’alimentation, le sommeil, le bien-être général, l’exercice et la détresse mentale de 52 adultes durant quatre semaines en été et en automne durant deux années. Après avoir analysé ses résultats, ils ont constaté qu’une alimentation de bonne qualité était notamment associée au bien-être mental, tout comme le sommeil. Les changements saisonniers de leur côté ont un impact sur la qualité d’alimentation et la santé mentale. D’après les informations récoltées, la détresse mentale était plus faible durant l’été qu’en automne.
Linal Bedgache explique : « Pris ensemble, nos résultats ont confirmé l’hypothèse selon laquelle les facteurs de risque de détresse mentale sont dynamiques. Ils suggèrent également que l’amélioration d’un facteur peut avoir un impact positif sur tous les autres. Par exemple, s’il est difficile d’améliorer l’alimentation ou d’augmenter la fréquence des exercices, commencer par ajuster le cycle de sommeil peut faciliter la tâche. De même, augmenter la fréquence des exercices peut améliorer l’alimentation et le sommeil. Ce cercle vertueux conduira à terme à une amélioration du bien-être mental, selon nos résultats ».