Obésité : découverte d’une enzyme capable de brûler les graisses
Des scientifiques ont découvert que l'enzyme baptisée PM20D1 avait la propriété de brûler les calories en excès plutôt que de les stocker. Une découverte confirmée par les études sur souris.
Brûler les graisses même au repos et se débarrasser sans efforts des calories en excès, voilà le rêve de beaucoup d’adeptes de la minceur peut-être mis au point. C’est en étudiant les différents types de tissus adipeux que des scientifiques ont découvert l’enzyme PM20D1 qui a la particularité de brûler les calories destinées à être stockées sous la forme de graisse et donc éviter la prise de poids.
Une enzyme qui booste la combustion de graisse
Il existe trois types de tissus adipeux. Les cellules adipeuses blanches (le stock de calories en excès qui pourra être utilisé ultérieurement), les cellules adipeuses brunes (qui brûlent les calories de la graisse) et les cellules adipeuses beiges (mélange des deux et plus équilibré). Les travaux menés par des chercheurs américains montrent comment une enzyme peut booster la combustion de graisse.
Pour les scientifiques, l’enzyme PM20D1 produit des acides aminés appelés N-acylés. Ces acides aminés augmentent de façon importante le processus de combustion des cellules adipeuses brunes et beiges. Afin de confirmer les faits, les chercheurs ont fait prendre de la masse graisseuse à des souris auxquelles ils ont injecté ces acides aminés. Après huit jours de traitement, les scientifiques ont noté une diminution significative et localisée aux zones d’injection du tissu adipeux des rongeurs.
Une thérapie encourageante pour lutter contre l’obésité
Pour les chercheurs, les acides aminés brûlent l’excès de calories plutôt que de le stocker en graisse. Il s’agit donc d’un véritable « brûle graisse » naturel. Selon le Dr Spielgelman, le principal auteur de cette étude : « Ces données suggèrent que la PM20D1 peut être utilisé comme thérapie pour l’obésité et d’autres troubles qui y sont associés comme le diabète et la maladie du foie gras« .
De nouvelles études doivent cependant être réalisées avant de pouvoir voir l’enzyme PM20D1 être disponible pour l’homme. Même si les résultats sur les rongeurs sont très encourageants, de nombreuses années seront sans doute nécessaires avant de voir l’autorisation de cette molécule miracle accordée.