Paracétamol : danger pour l’enfant pendant la grossesse
La consommation du paracétamol durant la période de grossesse peut être un danger pour le fœtus. Une étude anglaise a observé les risques de troubles du comportement chez l’enfant.
Une étude publiée ce lundi dans le Journal of American Médical Association Pediatrics (JAMA Pediatrics), par des chercheurs anglais de l’université de Bristol a démontré les méfaits du paracétamol.
Le recours à ce médicament est souvent utilisé pour réduire les douleurs diverses mais légères comme les maux de tête, dentaires, etc.. Il pourrait causer des troubles du comportement chez l’enfant lorsque la future maman prend ce médicament durant sa période de grossesse. La prise du paracétamol est mesurée de 3 à 4g maximum par jour à raison de 500mg ou 1g à chaque prise.
7.800 futures mamans interrogées sur la prise du paracétamol durant leur grossesse
Les chercheurs anglais ont observé 7.800 femmes enceintes entre le 18e et la 32e semaine pendant la consommation du paracétamol. Les participantes à cette étude ont été interrogées sur leur consommation de ce médicament sur les 3 derniers mois. Cette question a également été posée lorsque les enfants ont atteint l’âge de 5 ans.
« Les enfant exposés pré-natalement à l’utilisation d’acétaminophène connaissent un risque accru de multiples difficultés de comportement. Nos travaux suggèrent que l’association peut être due à un mécanisme intra-utérin » ont expliqué dans leur publication.
Grossesse : le paracétamol développe des troubles comportementaux chez l’enfant
Le résultat démontre que 53% des futures mamans consommaient le paracétamol à 18 semaines de leur grossesse mais qu’après 8 mois elles n’étaient plus que 42% à le faire. Après la naissance de leur enfant, 89% ont affirmé toujours consommer la molécule.
De plus, le résultat affirme également que l’exposition à cette molécule pendant la période prénatale favorise les troubles comportementaux chez 7% des enfants qui ont fait l’expérience. Les scientifiques ont également pu observer que des symptômes d’hyperactivité étaient liés à l’exposition du paracétamol.
Plusieurs études ont d’ailleurs confirmé les résultats émis par les chercheurs de l’université de Bristol. L’étude de l’International Journal of Epidemiology démontre aussi un risque accru d’autisme chez les enfants ayant été exposés au paracétamol in utero.