Parkinson : jouer au golf permettrait de ralentir la propagation de la maladie
Selon une étude, une pratique assidue du golf permet d’accroître les capacités des personnes qui sont assujetties à la maladie d’Alzheimer.
Parkinson : jouer au golf permettrait de ralentir la propagation de la maladie
Parkinson touche aujourd’hui plus de 200 000 personnes en France et 8 000 nouveaux cas sont constatés chaque année. Aujourd’hui, aucun traitement ne permet de guérir les patients atteints de cette pathologie. Des solutions existent cependant afin de retarder ou bien d’empêcher le développement de la maladie. Parmi ces dernières, l’activité physique. Une étude vient récemment de mettre en avant les apports du golf sur l’évolution de la maladie de Parkinson.
Le golf et le Tai-chi mis en compétition
Depuis quelques années, le Tai-chi est considéré comme une pratique efficace afin d’atténuer la douleur, notamment chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Le golf, activité physique permettant de travailler l’équilibre et la mobilité, présente aussi des avantages similaires. A travers une nouvelle étude, les chercheurs ont ainsi « décidé de comparer le golf au Tai-chi […], car le Tai-chi est la norme d’or pour l’équilibre et prévenir les chutes chez les personnes atteintes de Parkinson », déclare Anne-Marie A. Wills, auteure principale de l’étude prépubliée par l’American Academy of Neurology.
Pour mener à bien leur étude, les chercheurs ont offert à 20 volontaires deux cours de golf d’une heure par semaine pendant une durée de 10 semaines. D’un autre côté, 8 participants ont suivi des cours de Tai-chi de façon régulière pendant la même période. Les données récoltées résultent de tests effectués avant et après l’activité sportive sur les capacités de marche et le risque de chute. Les participants devaient ainsi se lever d’une chaise, marcher un petit peu, puis aller se rassoir.
Au bout des 10 semaines, les chercheurs ont pu constater que les golfeurs en herbe étaient plus rapides de 0,96 secondes alors que les personnes ayant suivi des cours de Tai-chi avaient perdu en vitesse et étaient 0,33 secondes plus lentes. Petite constatation intéressante, 86% des golfeurs déclaraient vouloir continuer l’activité alors que seulement 33% des participants aux cours de Tai-chi souhaitaient encore pratiquer.
Face à ces résultats encourageants, Anne-Marie A. Wills souligne le fait que « le nombre de participants à notre étude était petit et que la période pendant laquelle nous les avons étudiés était relativement courte. Davantage de recherches sur des groupes plus importants de personnes, sur des périodes plus longues, sont nécessaires. »