Ces douleurs peuvent apparaître avec les menstruations ou les devancer de 1 à 3 jours. Elle diminue généralement après 2 à 3 jours.
Les dysménorrhées sont des douleurs pelviennes qui se manifestent au moment des règles. Appelées plus couramment crampes menstruelles, elle sont courantes à l’adolescence ou en période de préménopause, qui sont deux phases de la vie d’une femme très marquées par des bouleversements au niveau hormonal.
C’est avec les menstruations qu’elles se déclenchent, mais les douleurs peuvent déjà être présentes de 1 jusqu’à 3 jours avant. Elle atteignent leur apogée 24 heures après le début des règles et s’estompent après 2 à 3 jours.
Dysménorrhées : les symptômes
Les douleurs sont décrites comme de petites contractions sourdes et intenses qui sont apparentées à des crampes, pulsatiles ou constantes et qui peuvent s’étendre à l’abdomen, à la zone dorsale ou aux membres inférieurs.
Au-delà de ces douleurs, voici les signes fréquemment rencontrés, et que l’on peut retrouver dans la période « normale » qui précède les règles :
- humeur dépressive ;
- anxiété ;
- état irritable ;
- constipation, ballonnements ;
- moins fréquemment des nausées.
Plus généralement :
- une sensation de malaise général, de faiblesse ;
- une fatigue;
- des maux de tête ;
- des troubles digestifs : crampes intestinales, diarrhées, nausées et des vomissements ;
- des envies fréquente d’uriner ;
Plusieurs types de dysménorrhée
On distingue :
- La dysménorrhée primaire ou primitive, qui est considérée comme « normale » dans le processus de menstruation, et qui n’ets pas lié à une pathologie sous-jacente. Très courante car touchant plus de la moitié des femmes, elle est invalidante pour 10% d’entre elles ;
- La dysménorrhée secondaire. Ici, Dans ce cas de figure, les douleurs sont associées à un trouble gynécologique comme l’endométriose, l’adénomyose utérine ou un fibrome utérin. C’est à l’âge adulte qu’elle se manifeste, sauf quand elle est une conséquence d’une malformation congénitale. Fréquente, elle concerne 3 à 5 femmes sur 10 en période d’activité génitale.
Soulager les douleurs
Il convient dans ce trouble de soulager les symptômes. Dans ce but, une hygiène de vie améliorée va se fonder sur le repos, une qualité de sommeil suffisante et une activité physique régulière. Du côté de l’alimentation, un régime pauvre en sucres raffinés et en graisses doit être la base.
Le traitement médicamenteux va reposer quant à lui sur des anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’ibuprofène pour combattre la douleur. Si cela ne suffit pas, un médecin peut avoir recours à des traitements hormonaux. Si les traitements médicamenteux ne s’avèrent pas efficaces, la chirurgie peut être nécessaire. Elle consistera en l’ablation des lésions d’endométriose.