Sensibilité à la lumière : qu’est-ce que la photophobie ?

Photo d'illustration. Une lumière très vive. Pixabay
Cette hypersensibilité peut se révéler à la lumière naturelle tout comme celle artificielle.
Contrairement à ce que le terme laisse à penser, la photophobie n’est pas une peur associée à la lumière, mais plutôt une hypersensibilité à celle-ci. Ce n’ets pas à proprement parler une maladie, mais un syndrome, plusieurs symptômes pouvant être associés à une maladie des yeux, psychologique ou neurologique.
Certes, tout le monde est gêné à la sortie d’un cinéma, ou face à une grande surface de neige au soleil. Mais une personne photosensible va y demeurer intolérante, que la lumière soit naturelle ou artificielle.
Les signes de la photophobie
Au-delà d’une simple sensation d’inconfort, des symptômes plus importants peuvent apparaître :
- yeux secs ou au contraire production plus importante de larmes;
- douleur ou brûlure ressentie au niveau oculaire;
- fatigue plus intense qu’à l’accoutumée;
- inflammation oculaire qui se manifeste sous la forme de rougeurs ou d’irritations entre autres;
Possiblement :
- céphalées;
- vertiges, nausées et/ou vomissements;
- nuque raide…
Les causes possibles de la photophobie
Une origine oculaire
Il peut s’agir :
- d’une kératite, c’est-à-dire une inflammation de la cornée d’origine virale, bactérienne ou résultant d’un choc;
- d’une uvéite, inflammation de l’oeil découlant d’une infection ou d’une problème au niveau immunitaire;
- d’un ulcère de la cornée, infection qui est la conséquence d’une plaie ouverte au niveau cornéen;
- un glaucome.
Une cause neurologique
Une cause neurologique peut aussi expliquer. Il va s’agir d’une migraine ou d’une méningite voire un traumatisme engendrant une dilatation permanente de la pupille.
Une origine psychologique ou médicamenteuse
Une dépression est susceptible de donner lieu à une photophobie.
Des médicaments qui dilatent la pupille peuvent occasionner des symptômes qui seront passagers.
Diagnostic et traitements
C’est un examen clinique accompagné de questions posées au patient qui vont constituer la base de la pose du diagnostic. Des tests supplémentaires pourront être prescrits en vue de déterminer l’existence de troubles ou maladies sous-jacents.
Il n’y a pas à proprement parler de traitement pour la photophobie. Il va concerner la cause que le médecin aura diagnostiquée et il pourra se baser sur des antibiotiques, des larmes artificielles ou des crèmes locales entre autres.
Conseils pour réduire l’inconfort
Des recommandations simples : se reposer, port de lunettes de soleil d’indice 3 au minimum et de casquettes, à l’intérieur préférer les verres teintés et limiter le temps passé sur les écrans.