Surconsommation…Les retraités prennent beaucoup trop de médicaments
Avec des pathologies souvent multiples, les retraités ont tendance à surconsommer les médicaments comme le montre une enquête de 60 millions de consommateurs.
Les personnes âgées consomment (souvent) trop de médicaments. Une polymédication qui, si elle est exagérée et pas maîtrisée peut occasionner des chutes et accidents médicaux sévères, voire des décès.
Une surconsommation de médicaments peut engendrer des hospitalisations
L’enquête de nos confrères démontre qu’une surconsommation de médicaments peut engendrer des hospitalisations qui peuvent mener à des décès. Certains patients prennent jusqu’à 10 médicaments différents chaque jour ! Une consommation située au-dessus des besoins chez les plus de 65 ans peut être néfaste.
Des ordonnances à rallonge…
Pour Victoire N'Sondé (@60millions) on parle de sur-médication dès lors qu'on a plus de 7 médicaments par jour pendant au moins 3 mois #LVDS pic.twitter.com/CpCCh7THal
— La vie devant soi (@laviedevantsoi) September 21, 2017
Une sénior sur cinq prend sept médicaments différents par jour, des prescriptions médicamenteuses réalisées par deux à trois médecins différents qui ne communiquent pas, ce qui pose le problème d’interactions à risques possibles entre deux familles de médicaments.
Solution : Mettre en place le dossier médical informatique partagé avec tous les médecins prescripteurs, un test est en cours d’expérimentation.
Le conseil du magazine en kiosque 60 millions de consommateurs (n° 530 d’octobre 2017) :
Pas d’automédication après 75 ans !
Avec l’âge, l’état général se dégrade, ce qui modifie les effets de certains médicaments sur l’organisme. Parce que leurs rapports bénéfices/risques sont défavorables ou parce qu’ils exposent à des effets secondaires sérieux, certains médicaments courants doivent être utilisés avec précaution – en réduisant les doses par exemple – ou être carrément proscrits.
C’est pourquoi, pour les petits maux du quotidien (problèmes de transit, rhume, etc.), l’automédication est à proscrire après 75 ans. Et, dans la mesure du possible, mieux vaut privilégier les solutions non médicamenteuses.