Un nouveau médicament révolutionnaire pour l’asthme et la BPCO découvert après 50 ans
Une percée médicale historique : découverte du premier nouveau médicament pour l'asthme et la BPCO en l'espace de 50 ans.
Tl;dr
- Une étude récente révèle un nouveau traitement potentiel contre l’asthme et la BPCO.
- Le benralizumab pourrait être plus efficace que les stéroïdes, avec moins d’effets secondaires.
- Des essais de phase 3 sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
Un espoir renouvelé pour les patients atteints d’asthme et de BPCO
Toutes les 30 secondes, quelqu’un dans le monde voit ses symptômes d’asthme ou de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) s’aggraver. Pendant des décennies, le traitement standard pour ces crises potentiellement mortelles est resté inchangé : des stéroïdes tels que la prednisolone. Malheureusement, ces médicaments ne sont pas efficaces pour tout le monde et présentent des niveaux significatifs d’effets secondaires graves.
Benralizumab : un nouvel espoir ?
C’est là qu’intervient notre dernière étude, publiée dans The Lancet Respiratory Medicine. Elle a révélé qu’un médicament appelé benralizumab, administré par injection, pourrait être la percée que nous attendions. Nos résultats suggèrent que ce traitement, administré lors d’une crise, est très efficace et épargne aux patients les effets secondaires des stéroïdes.
Comment ça marche ?
L’inflammation causée par un type de globules blancs appelés éosinophiles est un facteur clé des crises chez de nombreuses personnes atteintes d’asthme et certaines personnes atteintes de BPCO. Le benralizumab, un anticorps monoclonal, est déjà utilisé pour la gestion à long terme de l’asthme éosinophilique, avec des études toujours en cours pour évaluer son effet pour la gestion à long terme de la BPCO éosinophilique.
Résultats frappants
Les résultats de l’essai ont été frappants : 74% de ceux traités uniquement avec de la prednisolone ont connu une défaillance du traitement dans les 90 jours. Les taux d’échec ont chuté à 47% avec le benralizumab seul et à 42% avec la thérapie combinée. Les patients traités avec le benralizumab ont également signalé une récupération plus rapide des symptômes et une amélioration de la qualité de vie.
On en pense quoi ?
Si ces résultats sont confirmés par des essais de phase 3, le benralizumab pourrait devenir la première nouvelle thérapie approuvée pour les exacerbations éosinophiliques de l’asthme et de la BPCO en plus de 50 ans. Il offre la possibilité de rompre ce cycle de traitement récurrent et d’effets secondaires, transformant ainsi la manière dont nous gérons ces conditions courantes et débilitantes. L’espoir est en vue pour les millions de personnes souffrant d’asthme et de BPCO dans le monde.