En revanche, mieux vaut ne pas dormi en compagnie d'un enfant.
Des chercheurs de l’Université de l’Arizona l’affirment : pour bien dormir, autant le faire accompagné. Les couples auraient un risque moindre d’insomnie, de difficultés à s’endormir, d’apnée du sommeil ou encore d’anxiété que les individus dormant seuls (en s’étalant de tout leur long ou pas, là n’est pas le sujet).
Sommeil amélioré, santé générale conservée
Brandon Fuentes, chercheur au sein du département de psychiatrie de l’Université d’Arizona, résume ainsi : « Dormir avec un partenaire présente de grands avantages pour la santé du sommeil, notamment une réduction du risque d’apnée du sommeil, de la gravité de l’insomnie du sommeil et une amélioration globale de la qualité du sommeil ».
Pour parvenir à cette conclusion, l’équipe scientifique a recruté 1 007 volontaires qui ont été interrogés sur leur statut de couple et qui ont dû donner des informations comme la durée d’endormissement, le degré de fatigue, le niveau de stress ou la tendance à présenter des troubles liés au sommeil.
Petite parenthèse avant de présenter les résultats en détails : les scientifiques ont analysé l’impact de la qualité du sommeil chez les parents qui dorment avec leur progéniture. Dans leur cas, les parents monteent « des risques d’insomnie sévère, de stress et de dépression augmentés« . Et en ce qui concerne aussi « l’apnée du sommeil, un moindre contrôle sur leur propre rythme de sommeil et une diminution de la qualité de leurs relations sociales« .
Une étude pas inédite, mais presque
Assez logiquement, à l’inverse, « Dormir seul était associé à des scores de dépression plus élevés, à un soutien social et à une satisfaction dans la vie et dans les relations inférieurs ».
Le Dr Michael Grandner, auteur principal de l’étude et directeur de recherche sur le sommeil et la santé, toujours à l’Université d’Arizona, rappelle et souligne que « Très peu d’études de recherche explorent cela, mais nos résultats suggèrent que le fait de dormir seul ou avec un partenaire, un membre de la famille ou un animal de compagnie peut avoir un impact sur notre santé du sommeil. Nous avons été très surpris de découvrir à quel point cela pouvait être important ».
En revanche, il s’agit de conclusions basées sur les seules observations. Rien n’explique à ce jour le lien de cause à effet sur ce bénéfice en relation avec le bien-être général et la santé en particulier.