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Une étude lie surpoids et risque accru de mourir d’un cancer de la prostate

Actualités > Cancer > Surpoids
Par Jerome,  publié le 6 mai 2022 à 16h11.
Un couloir d'hôpital.

Un couloir d'hôpital. Pixabay

Et cette étude est très vaste puisqu'elle se fonde sur l'analyse de 2,5 millions de cas.

Jeudi 5 mai, une étude conclut à un risque plus élevé de succomber à un cancer de la prostate pour un homme en surpoids. Pour autant, elle ne pose pas de lien physiologique direct entre ces deux singularités.

Publiée dans la revue BMC Medicine, elle est inédite quant à son ampleur. Les scientifiques ont analysé la situation de plus de 200.000 hommes à partir de la base de santé britannique Biobank. Ils ont également considéré les principales études antérieures ayant scruté l’association surpoids / cancer de la prostate, pour un total de 2,5 millions de cas.

La localisation de la graisse ne change rien

Ainsi, ils sont parvenus à la conclusion que ce risque fatal est non seulement lié à un surpoids, mais aussi qu’il ne fait qu’augmenter avec l’importance du surpoids. Certes, des scientifiques avaient déjà propulsé la théorie selon laquelle c’est principalement la graisse située sur l’abdomen qui favorise la survenue d’un cancer grave de la prostate.

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Mais cette nouvelle étude la balaie du revers de la main. Ainsi, à l’AFP, l’épidémiologiste à l’Université d’Oxford Aurora Perez-Cornago et par ailleurs auteure principale de l’étude, indique que “quel que soit l’endroit où la graisse se trouve, ça ne change pas grand-chose”.

Le mécanisme reste à définir

Mais alors, pourquoi les hommes en surpoids meurent plus d’un cancer de la prostate ? Est-ce que cet excès pondéral encourage la production des molécules qui favorisent ce cancer ? Les scientifiques restent prudents et indiquent que cette hypothèse doit être travaillée.

Toutefois, il se pourrait que le surpoids représente la marque d’une moins forte attention à sa santé, et que les hommes consulte moins leur médecin face à des symptômes précoces. L’épidémiologiste souligne à ce propos : “Supposons par exemple qu’ils se mettent à passer plus souvent aux toilettes la nuit, un symptôme classique du cancer de la prostate: ils n’auront peut-être pas le réflexe d’aller voir un médecin”. La suite, on la connait : un cancer diagnostiqué tardivement, et donc potentiellement plus dévastateur.

NEWS: Greater body fat may increase risk of fatal #ProstateCancer by up to 10%, finds new meta-analysis

Read more ➡️ https://t.co/0J0GshvXGU@OxfordCancer @CR_UK @BMCMedicine pic.twitter.com/MtBCDD6uxa

— Oxford Population Health (@Oxford_NDPH) May 5, 2022

Le Récap
  • La localisation de la graisse ne change rien
  • Le mécanisme reste à définir
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