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Une méningite C touche mortellement en Creuse, Allier et Rhône

Actualités > Maladies > méningite
Par Rédaction,  publié le 20 décembre 2015 à 19h06, modifié le 10 février 2016 à 16h07.

Quatre cas, dont trois mortels, de méningite C liés à une souche “très virulente” ont été recensés dans l’Allier et la Creuse, a-t-on appris vendredi auprès des Agences régionales de santé (ARS) concernées, qui recommandent la vaccination pour les personnes âgées de 12 mois à 24 ans.

L’ARS Rhône-Alpes a, elle aussi, recommandé cette vaccination pour quelques communes du Rhône après le décès, jeudi soir à l’hôpital, d’un collégien de 14 ans scolarisé dans la commune de l’Arbresle et qui avait contracté une infection invasive à méningocoques du groupe C.

Aucun lien entre les souches de méningocoques C identifiées dans l’Allier et la Creuse, d’une part, et dans le Rhône, d’autre part, n’a été pour l’instant établi.

Deux jeunes gens âgés d’environ 20 ans, un homme dans la Creuse et une femme dans l’Allier, ont succombé à la maladie mi-novembre. La troisième victime, de nationalité étrangère, a été exposée à la bactérie lors de son passage à Montluçon par un lien indirect avec l’un des deux premiers cas de décès, a expliqué l’ARS de l’Auvergne.

Les quatre cas recensés au total dans la Creuse et l’Allier sont “liés à une même souche de méningocoques”, qui semble “très virulente”. Survenus dans un intervalle de temps limité et dans deux départements voisins, ils font craindre aux autorités sanitaires l’installation de cette souche bactérienne dans les zones touchées.

Dans le Rhône, l’adolescent décédé jeudi était scolarisé en 3e dans un collège de l’Arbresle. “Les élèves, ayant été en contact direct, rapproché (à moins d’un mètre) et prolongé avec cet adolescent dans les dix jours qui ont précédé son hospitalisation, ont été identifiés” et “un traitement antibiotique préventif leur est d’ores et déjà prescrit”, souligne l’ARS Rhône-Alpes dans un communiqué.

Mais deux autres cas de méningite (dont un de groupe C confirmé) ont été détectés fin octobre dans des écoles maternelles de l’Arbresle et de Saint-Pierre-la-Palud (Rhône).

L’ARS Rhône-Alpes recommande donc la vaccination “pour l’ensemble de la population” âgée de 12 mois à 24 ans, particulièrement sensible à cette bactérie, “notamment celle habitant ou fréquentant les communes de l’Arbresle, de Saint-Pierre-la-Palud, de Saint-Bel et de Savigny”.

Cette vaccination, en une seule injection, n’est pas obligatoire mais elle est prise en charge par la Sécurité sociale.

“L’idée est d’éradiquer la bactérie chez des éventuels porteurs sains” qui pourraient contaminer d’autres personnes. Rare en France, cette maladie se transmet directement d’une personne à une autre à partir des sécrétions oro-pharyngées (postillons, toux, etc.). Elle touche essentiellement les enfants et les adolescents et même si elle n’est pas toujours mortelle, elle peut engendrer des séquelles durables.

La méningite c’est quoi ?

La méningite est une maladie caractérisée par une inflammation des méninges, les enveloppes du névraxe (encéphale et moelle spinale). Cette inflammation peut être due à une infection par un virus ou une bactérie par exemple, et moins souvent par un médicament. La méningite peut menacer le pronostic vital en raison de la proximité immédiate des méninges et de l’encéphale ; il s’agit d’une urgence. C’est essentiellement le fait des méningites bactériennes, plus rares, tandis que les méningites virales, plus fréquentes, sont en principe bénignes.

Les signes habituels de la méningite sont la céphalée (mal de tête), la raideur de nuque, la fièvre, la confusion, le vomissement, la photophobie(intolérance à la lumière) et la phonophobie (intolérance au bruit). Chez les enfants, les symptômes sont souvent moins spécifiques, avec par exemple une irritabilité ou une somnolence. Une éruption cutanée peut faire évoquer une cause particulière selon son aspect ; c’est le cas pour la méningite à méningocoque par exemple.

Une ponction lombaire permet d’affirmer le diagnostic. Il s’agit d’insérer une aiguille dans le canal vertébral pour prélever du liquide cérébrospinal ; c’est le liquide situé au sein des méninges, afin de l’examiner. Le traitement initial de la méningite aiguë peut comporter un ou plusieurs antibiotiques, parfois un antiviral. Une corticothérapie peut être associée afin de prévenir une réaction inflammatoire excessive. La méningite peut laisser des séquelles non négligeables telles qu’une surdité, une épilepsie, une hydrocéphalie, un trouble cognitif, surtout lorsque le traitement n’est pas administré suffisamment rapidement. Certaines formes de la maladie peuvent être prévenues avec la vaccination contre le méningocoque, Haemophilus influenzae type B, le pneumocoque ou le virus des oreillons par exemple. (Source Widipedia)

Le Récap
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