C’est une révolution pour les diabétiques français de type 1, des pancréas artificiels vont bientôt être disponibles pour aider les malades.
Des pancréas artificiels sont actuellement testés pour soigner les diabétiques de type 1, l’objectif de ces appareils est simple : rendre la vie des malades plus facile. Grâce aux pancréas artificiels les malades n’auront plus besoin de se piquer pour tester leur taux de sucre et ils n’auront également plus besoin de recourir aux piqûres d’insuline. Zoom sur ce nouveau dispositif.
Des pancréas artificiels pour les diabétiques de type 1
Cette révolution s’adresse aux 200 000 diabétiques de type 1 en France, il s’agit d’un mini capteur qui est placé sur l’abdomen du malade et d’une pompe à insuline placée sous le bras. Ce dispositif permet de réguler le taux de sucre dans le sang à la place du pancréas. Trois prototypes sont testés en ce moment chez des malades, les premiers dispositifs devraient être commercialisés l’année prochaine.
Diabeloop, est un des trois dispositifs testés actuellement, il a été conçu par des médecins français et a pour but de « restaurer l’insouciance », selon le professeur Éric Renard, diabétologue au CHU de Montpellier. Les personnes atteintes de diabète doivent pour le moment se piquer plusieurs fois par jour pour vérifier leur taux de sucre et s’administrer de l’insuline lorsque celui est trop élevé. Ces manipulations qui rendent la vie des malades difficile seront bientôt terminées grâce au pancréas artificiel.
Comment fonctionne le pancréas artificiel ?
Le fonctionnement du pancréas artificiel est assez simple, un capteur est placé sur l’abdomen du malade et une petite pompe à insuline est positionnée sous le bras. Le capteur récolte des données qui sont transmises sur le smartphone du malade, c’est le smartphone qui commande alors la pompe à insuline lorsque cela est nécessaire. Les données colletées par le capteur sont également transmises automatiquement à un service de télémédecine spécialisé, qui pourra intervenir si nécessaire.
Grâce à ce système qui devrait être commercialisé fin 2017, les malades pourront retrouver un peu de leur insouciance et n’auront donc plus à se soumettre à des tests de glycémie ou à des piqûres d’insuline.