20 fois plus de malformations congénitales à cause du virus Zika
Une étude américaine alerte sur les conséquences du virus Zika chez la femme enceinte. Il entrainerait 20 fois plus de risques de malformations congénitales.
Les autorités sanitaires américaines ont dressé un triste constat dans une étude publiée jeudi 2 mars. Après l’importante épidémie qui a frappé le continent américain en 2015-2016, il s’avère que les malformations congénitales sont 20 fois plus présentes chez le nouveaux nés suite à une infection de la mère par le virus Zika. Les chercheurs rappellent les dangers du virus et leurs recommendations de sécurité.
Des risques de malformations à cause du virus Zika
Le taux de malformations congénitales en lien avec une infection maternelle par le virus Zika a été multiplié par 20 depuis la survenue de l’épidémie. Il est passé de trois enfants pour mille naissances pendant la période avant l’épidémie à 60 pour mille en 2016 quand celle ci battait son plein.
Dans la moitié des cas il s’agit de malformations et anomalies du cerveau tandis que la microcéphalie, un développement insuffisant du crâne, est la plus rencontrée avec 89% des cas. Des défauts du tube neural et d’autres anomalies cérébrales ou des yeux peuvent aussi apparaître. Près de 6% d’enfants américains sont nés avec ces anomalies en 2016, selon les Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Pas de risque zéro pendant la grossesse
Les chercheurs ont comparés les chiffres de 2016 avec des statistiques de 2013-2014 dans les Etats du Massachusetts, de Caroline du Nord et de Géorgie pour obtenir une référence avant l’épidémie de Zika. En outre ils soulignent également que le virus a entrainé 66% de naissances prématurées et 48% de fausses couches, en plus des défauts du cerveau constatés.
Les CDC rappellent qu’il n’y a pas de risque zéro pendant la grossesse. Le premier trimestre et le début du second trimestre présentent les risques les plus élevés de malformations lorsque la mère est infectée. Ils conseillent à nouveau aux femmes enceintes de ne pas avoir de rapports sexuels avec des partenaires ayant été dans les zones où la transmissions du virus par le moustique est active et de ne pas s’y rendre non plus.