Alimentation : de faibles quantités de poisson dans les bâtonnets panés
Quelqu’un a-t-il pensé à mettre du poisson dans le poisson pané ? Une étude vient de montrer qu’un bâton de poissons panés ne contiendrait que 53% de poisson…
L’enquête de la CLCV, une association de consommateurs, est consultable à cette adresse.
Cette dernière a permis de mettre en avant que sur plus de 200 produits de la mer comme des bâtonnets de poissons panés, des surimis ou des soupes de poisson, on pouvait noter une assez faible teneur en poisson.
Des poissons panés… sans poisson !
La CLCV a étudié 237 produits commercialisés prétendant contenir du poisson et comme en 2014, le constat est accablant puisque les teneurs en poisson sont très faibles et que la composition est globalement trop salée. Il semble que les industriels ne jouent pas vraiment le jeu, en alimentant volontairement un flou sur la composition de leurs plats à base de poisson.
A titre d’exemple, dans de nombreuses marques de poissons panés, la teneur en poison avoisine les 53 % de poisson. Dans une brandade de morue, un Parmentier ou un plat préparé à peine 25% et dans certaines soupes, seulement 15% ! De plus, contrairement à l’idée que l’on pourrait se faire en voyant la couleur blanche, les industriels n’utilisent pas de filets, mais des parties moins nobles comme la chaire, les arêtes et la peau du poisson, auxquels ils ajoutent d’autres produits.
Seule amélioration cette année par rapport à l’étude précédente, une meilleure information sur l’étiquetage, concernant la composition. La CLCV fait toutefois remarquer, qu’un produit sur 10 entretient encore un flou complet sur sa composition.
Les produits pour enfants encore plus concernés
L’étude a tenu à mettre en avant que les produits pour enfants ou à la mention « baby », « Kid », etc. sont encore plus touchés par ces teneurs. En moyenne, on ne trouverait que 30% de poisson avec des teneurs en sel élevées et des matières grasses saturées dans les bâtons de poissons panés, ce qui peut représenter certains risques pour la santé. Les industriels substituent le poisson par des pommes de terre, ce qui modifie les apports en protéines que l’on pense donner aux enfants au moment du repas.
Sur ce point précis, l’association a fermement condamné : « Il est inadmissible que les enfants ne puissent pas bénéficier de produits de qualité au moins équivalente à celle des autres références ». Les parents devraient réfléchir à deux fois désormais avant de servir du poisson pané à table !
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