Arrêter de fumer après le diagnostic d’un cancer du poumon augmente l’espérance de vie
Dans une nouvelle étude, les chercheurs ont démontré que l’arrêt du tabac après avoir eu un diagnostic de cancer du poumon permettait d’allonger la durée de vie.
En fumant, les consommateurs mettent à mal leur organisme. Parmi les pathologies récurrentes chez les fumeurs, nous retrouvons le cancer du poumon. Celui-ci a notamment causé 1,8 million de décès dans le monde en 2018. La cause principale de ce type de cancer était la consommation de tabac. Pour s’en prémunir, le mieux est bien évidemment d’arrêter de fumer.
Outre le fait que cela sera mieux pour votre santé physique, mais aussi mentale, des chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) viennent de dévoiler dans une nouvelle étude parue dans la revue Annals of Internal Medicine que l’espérance de vie augmentait peu importe la période à laquelle on arrête de fumer. Le phénomène est équivalant chez les personnes atteintes d’un cancer du poumon.
Près de 22 mois de vie supplémentaires pour les personnes arrêtant de fumer
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont mené leur étude sur 517 fumeurs diagnostiques avec un cancer du poumon à un stade précoce. Après un suivi de sept ans, 44,5 % des participants ont finalement arrêté de fumer. À la fin de l’étude, 325 personnes sont décédées, dont 271 à cause du cancer et 172 en raison de la progression tumorale.
Les travaux soulignent que juste après le diagnostic de cancer du poumon, les personnes qui ont arrêté de fumer avaient une durée de vie supérieure de 22 mois par rapport à ceux qui avaient continué de fumer. Le fait d’arrêter de fumer reste ainsi associé à un risque réduit de mortalité toutes causes confondues. Le fait d’avoir un cancer ou un autre problème de santé n’y change rien.
Les chercheurs expliquent ainsi : « Étant donné qu’au moins 50% des fumeurs actifs atteints de cancer du poumon à un stade précoce continuent à fumer après le diagnostic, cela offre une opportunité importante d’améliorer considérablement la survie globale et sans progression dans ce type de cancer ».