Boire plus d’un verre d’alcool par jour réduirait l’espérance de vie d’un an selon l’OCDE
L’OCDE vient de publier un rapport précisant l’impact sur l’espérance de vie chez les personnes consommant excessivement de l’alcool.
La consommation excessive d’alcool peut avoir des conséquences dévastatrices sur la santé. D’après un rapport publié le mercredi 19 mai par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), « l’espérance de vie devrait être inférieure de près d’un an (0,9 mois) au cours de la période 2020-50 en raison des pathologies causées par une consommation supérieure à un verre par jour pour les femmes et à 1,5 verre par jour pour les hommes ».
L’OCDE alerte sur les dangers d’une consommation excessive d’alcool
Dans un nouveau rapport, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) souligne que les maladies et les blessures causées par une consommation d’alcool supérieur à 1/1,5 verre par jour pourraient entrainer entre 2020 et 2050 environ 1,1 million de décès prématurés au sein des pays de l’OCDE, de l’Union européenne ou encore du Groupe des 20. L’organisation souligne que « la consommation excessive d’alcool est également à l’origine d’accidents de la route, de violences, de troubles causés par l’alcoolisation fœtale et de maladies chroniques telles que l’alcoolisme, les cancers et la cirrhose du foie ».
Autre cours des trente prochaines années, l’OCDE estime d’après ses simulations que l’espérance de vie sera « inférieure de près d’un an (0,9) » à cause d’une consommation d’alcool de plus d’un verre par jour pour les femmes et 1,5 verre pour les hommes. Nous apprenons par la suite que huit pays d’Europe occidentale et orientale sont les plus affectés par ce phénomène avec de 1,4 à 1,8 année d’espérance de vie en moins. En tête de ce classement, nous retrouvons la Lituanie, la Russie et la Pologne.
L’OCDE ajoute que cette consommation d’alcool excessive pourrait aussi engager des coûts supplémentaires pour les systèmes de santé. Les simulations annoncent ainsi que 2,4 % des dépenses annuelles de santé dédiée au traitement des maladies causées par cette surconsommation. L’Organisation de coopération et de développement économiques souligne par la suite que « la consommation nocive d’alcool chez les jeunes adultes est très répandue. Plus de 60 % des adolescents de 15 ans boivent de l’alcool et un sur cinq a déjà connu l’ivresse au moins deux fois ». L’OCDE ajoute que les femmes avec un niveau d’éducation élevé, les très riches et les très pauvres sont plus susceptibles de boire de façon excessive.