La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a lancé hier une campagne de grande envergure afin de faire connaître aux français, l'étendu des compétences des sages-femmes.
A l’heure actuelle, peu de français connaissent réellement les missions des sages-femmes. Pour faire face à ce manque d’information et faire découvrir la diversité des compétences de ce corps de métier au plus de monde possible, le ministère des Affaires Sociales et de la Santé a lancé mercredi 22 juin une grande campagne sur divers supports.
Le métier de sage-femme est finalement peu connu
« Chaque Français sait quand et pourquoi consulter un médecin ou un infirmier. Ils sont peu nombreux – trop peu nombreux -, à l’inverse, à connaître l’étendue des compétences des sages-femmes« , soulignait hier devant la presse, Marisol Touraine, la ministre de la Santé. Pour beaucoup de femmes et d’hommes, les sages-femmes ne sont là que pour le suivi des grossesses et les accouchements, pourtant, leurs compétences englobent bien d’autres missions.
En effet, les sages-femmes peuvent également se charger du suivi gynécologique des femmes en bonne santé ainsi que prescrire des moyens de contraception. En outre, avec la nouvelle loi Santé, depuis le début du mois de juin elles sont autorisées à pratiquer des avortements médicamenteux et vacciner l’entourage des nouveau-nés. En France, près de 22.000 sages-femmes exercent dont 4000 en libéral.
Une vaste campagne pour valoriser leur métier
Dès le 22 juin, 24.000 affiches et 483.000 dépliants seront disponibles dans les maternités, les centres de planification ou d’éducation familiale (CPEF), les plannings familiaux, les services de protection maternelle et infantile (PMI) ou encore les centres périnataux de proximité.
Internet n’a pas bien sûr pas été oublié. Des bannières renvoyant vers un grand dossier sur le métier de sage-femme, hébergé sur le site du ministère de la Santé, seront publiées sur les plus grands sites médias généralistes et les sites féminins. Aussi, « une infographie, une vidéo + micro-trottoir +, ainsi que des témoignages de sages-femmes et de patientes, seront relayés sur les réseaux sociaux pour compléter ce dispositif« .