Cancer de la prostate : le café serait un bon allier pour réduire le risque
Grand consommateur de café ? Sachez qu’une étude vient de prouver que la consommation de cette boisson réduisait les risques de cancer de la prostate.
Du café, une grande partie des individus sur Terre en boivent. Réel boost d’énergie dès le matin et tout au long de la journée, cette boisson phare aurait selon une récente étude de réels bénéfices afin de réduire le risque de cancer de la prostate.
Le café : une boisson protectrice aux multiples bénéfices
Après le thé, la seconde boisson la plus consommée dans le monde est le café. Même si des consommations excessives entrainent des risques, la consommation de caféine a des bienfaits sur la santé. Nous avions déjà découvert à travers de précédentes études que les personnes consommant du café avaient un risque plus faible d’avoir certains cancers du foie, de l’intestin ou du sein. Une nouvelle étude vient de démontrer que la boisson permet aussi de réduire le risque de développer un cancer de la prostate, soit le cancer le plus fréquent chez les hommes.
Un risque plus faible de cancer de la prostate
Lors de cette étude, les chercheurs se sont intéressés aux données de précédentes études s’étant déroulées en Amérique du Nord, en Europe et au Japon. Un total de 1 081 587 hommes étaient recensés et 57 732 d’entre eux avaient développé un cancer de la prostate. On peut ainsi lire dans cette nouvelle étude publiée dans la revue BMJ Open que « le niveau de consommation de café le plus élevé se situait entre 2 et 9 tasses ou plus par jour ; le niveau le plus bas variait entre zéro et moins de 2 tasses par jour. »
Après avoir analysé ces données, les chercheurs ont constaté que le risque de développer un cancer de la prostate était diminué de 9% pour les gros consommateurs de café. Selon eux, chaque tasse réduisait le risque de cancer de 1%. En affinant leur analyse, il a même été constaté que la consommation élevée de café réduisait le risque de cancer localisé et avancé de 7% et le risque de cancer de la prostate avancée et mortelle de 12 à 16%.