Cigarette électronique : plus de 40% des vapoteurs fument toujours de façon quotidienne
Une enquête vient récemment relever le fait que plus de 40 % des vapoteurs continueraient de fumer du tabac de façon quotidienne.
Nouvel outil de sevrage du tabac, la cigarette électronique est aujourd’hui fortement implantée dans le monde. Cependant, une récente enquête démontre qu’une partie non négligeable des consommateurs n’abandonnerait pas la consommation de cigarettes classiques en plus de vapoter.
Le sevrage par la cigarette électronique ne réussit pas à tout le monde
Pour un grand nombre de fumeurs, le vapotage est un nouveau moyen d’arrêter de fumer des cigarettes, tout en continuant à consommer de la nicotine. Afin de mesurer l’impact de cette méthode de sevrage, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a commandé une étude BVA auprès de 1000 vapoteurs.
Premiers résultats de cette étude, 63% des fumeurs de cigarette électronique consomment encore du tabac. 43% des sondés assument fumer au minimum une cigarette par jour. Parmi l’échantillon interrogé, 37% des personnes vapotent de façon exclusive, c’est-à-dire qu’elles ne touchent plus ou pas au tabac. On constate que 34% d’entre eux sont d’anciens fumeurs et que les 3% restants sont des individus n’ayant jamais fumé de leur vie. Pour finir, on apprend que 68% des sondés déclarent être passé à la cigarette électronique afin d’arrêter de fumer.
Des informations sur l’addiction
Outre les habitudes de consommation, l’étude s’est penchée sur l’addiction de la cigarette électronique. Ainsi, 84% des personnes estiment qu’il est possible de devenir dépendant à la cigarette électronique. 75 % des sondés déclarent ensuite vapoter quotidiennement, pour 58% d’entre eux, cette habitude dure depuis au moins 2 ans. Au niveau de leur consommation, 36% des sondés ont l’intention de réduire le vapotage. Pour finir, 70% des 1000 vapoteurs interrogés estiment que la cigarette électronique est moins néfaste que le tabac sur la santé.
Même si aucune étude expose pour le moment les effets à long terme, l’OMS juge cette pratique nocive pour la santé. Celle-ci pourrait favoriser des pathologies pulmonaires, l’infarctus du myocarde ainsi que les infections de la bouche.