Colique néphrétique : quels sont les symptômes et les traitements ?
Une douleur aiguë, violente et survenant brusquement caractérise cette mise en tension des voies urinaires.
C’est un calcul rénal qui va mettre en tension les voies urinaires et causer une douleur parmi les plus insupportables. Une crise de colique néphrétique peut constituer une urgence médicale.
Elle touche plus largement les hommes et si dans la majorité des cas, les calculs de moins de cinq millimètres sont expulsés naturellement dans les urines, cette proportion n’est plus que de 47 % pour des calculs mesurant de cinq à dix millimètres.
Colique néphrétique : les symptômes
Les symptômes de la colique néphrétique sont :
- des douleurs abdominales très vives partant des reins pour parvenir fréquemment aux organes génitaux ;
- nausées, vomissements ;
- sang dans les urines.
Et dans les cas où une infection est associée, fièvre et brûlures urinaires peuvent survenir. Certes, le calcul à l’origine de ces insupportables douleurs peut s’éliminer naturellement, soulageant rapidement la douleur. Mais dans le cas contraire, il faut agir. Et pas en buvant beaucoup, car une accumulation d’urine impossible à évacuer ne ferait qu’augmenter la souffrance.
Les facteurs de risque
Une grosse majorité des calculs est d’origine oxalo-calciques, c’est-à-dire qu’ils sont composés de cristaux d’oxalate de calcium. Voici les facteurs de risque les plus plus souvent observés :
- Un trop faible volume d’urines (moins de 1 litre par 24 heures) ;
- Un excès de calcium ;
- Un excès d’acide urique évacué dans les urines.
Toujours dans les cas les plus fréquents, la cause d’une hyperexcrétion de calcium ou d’acide urique n’est pas déterminée. Quoi qu’il en soit, elle n’est pas à relier à une alimentation trop riche en calcium. Cependant, un trop fort apport en sel ou en protéines peut être suspecté. Enfin, l’élimination trop importante d’acide urique peut aussi favoriser la formation de calculs.
Traitements de la colique néphrétique
La plupart du temps, les anti-inflammatoires et antalgiques permettent de soulager la crise, avant que le calcul (s’il mesure moins de 5 mm) soit évacué naturellement. Seulement, quand il est plus gros, sa fragmentation ou son évacuation chirurgicale devient indispensable.
Le médecin va tenter d’appuyer une élimination naturelle soit en modifiant la composition chimique des urines pour dissoudre les calculs, soit par effet physique avec la technique de la lithotritie extracorporelle. Elle consiste à avoir recours aux ultrasons qui vont désintégrer les calculs. Et si cela ne fonctionne toujours pas, la chirurgie peut être nécessaire pour détruire ou extraire les calculs.
Quand faut-il se rendre aux urgences ?
Dans l’un ou l’autre de ces cas :
- une fièvre élevée accompagnée de frissons ;
- une grossesse en cours ;
- insuffisance rénale ou maladie touchant les reins ;
- un seul rein ou une transplantation rénale ;
- du sang dans les urines ou des vomissements fréquents ;
- pas d’évacuation d’urine depuis 24 heures.