Comment reconnaître et soigner la roséole ?

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Survenant durant la petite enfance, la roséole est une affection virale bénigne.
Egalement appelée “exanthème subit” ou “sixième maladie”, la roséole est une maladie de la petite enfance, virale et très fréquente.
Due à un virus du groupe herpès humain, elle apparaît dans une écrasante majorité de cas (9 sur 10) avant l’âge de 2 ans. Après 4 ans, elle se fait infiniment plus discrète.
Roséole : quels sont les symptômes ?
La durée d’incubation s’étale de 5 à 15 jours, à l’issue de laquelle une fièvre intense survient (de l’ordre de 39° à 40°). Si cette fièvre ne cloue pas l’enfant au lit, elle peut toutefois être associée à des troubles relatifs à la digestion, un léger gonflement de la zone située dans le voisinage des yeux, quelques ganglions gonflés au niveau du cou ou un caractère irritable.
Une fois que la fièvre commence à perdre du terrain, c’est là que l’éruption cutanée survient. Des taches d’une teinte rose, larges de 3 à 5 millimètres, vont apparaitre le plus souvent au niveau thoracique, abdominal et sur les hanches, les épaules. Bras, jambes et visage peuvent aussi être concernés mais moins fréquemment ou en seconde vague d’éruption. Elle ne démange pas, et elle va disparaître entre quelques heures et 3 jours.
Quand voir un médecin en cas de roséole ?
Etant donné le caractère bénin de cette infection virale, il n’est pas nécessaire de prendre rendez-vous. Seulement, quelques cas doivent vous faire réagir :
- de la fièvre chez un enfant de moins de 3 mois ;
- une fièvre supérieure ou égale à 40° chez un enfant de plus de 3 mois ;
Si des convulsions l’accompagnent, s’il vomit ou devient confus, une consultation doit rapidement être suivie.
Evolution et traitement de la roséole
La plupart du temps, la roséole guérit d’elle-même dans les trois jours suivant l’apparition de l’éruption. Des complications peuvent survenir, dans de rares cas : convulsions pendant la phase intense de la fièvre, méningite virale, une hépatite ou une réduction du nombre de plaquettes sanguines.
Comme la maladie résulte d’un virus, les antibiotiques sont inutiles. En revanche, une fois qu’un professionnel de santé a écarté toute autre origine de la fièvre, il donnera des conseils visant à atténuer l’inconfort de l’enfant. En parallèle, un traitement antipyrétique (contre la fièvre) pourra être prescrit.