Contrairement à l’obésité, le surpoids n’augmente pas le risque de surmortalité
Une étude américaine avance que les personnes en surpoids mais sous le seuil de l’obésité vivent légèrement plus longtemps que les autres catégories.
Mardi, dans la revue PLOS One, ont été publiés les résultats d’une étude américaine qui avance que le surpoids ne serait pas particulièrement mauvais pour la santé.
Des chercheurs du Rutgers Institute for Health, dans le New Jersey, ont bâti leur étude sur plus de 550 000 adultes aux Etats-Unis, et selon eux ce surpoids serait n’entrainerait pas de surmortalité.
Un taux de mortalité légèrement inférieur
Ainsi selon les scientifiques, une personne en surpoids sans être obèse présente un taux de mortalité légèrement inférieur aux personnes dans la fourchette de poids estimée idéale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Mais quel est ce poids ? L’OMS juge le surpoids à l’aune de l’Indice de Masse Corporelle (IMC) compris entre 25 et 29,9. Pour rappel, l’IMC se calcule ainsi : poids en kilos divisé par le carré de la taille exprimée en mètre.
Le résultat de l’étude
Ainsi, d’après l’analyse des poids de cette vaste cohorte, un IMC compris entre 25 et 27,4 entraînait un risque de décès inférieur de 5% à celui d’un IMC compris entre 22,5 et 24,9. Et un IMC un plus important, de 27,5 à 29,9, serait quant à lui associé à un risque de décès inférieur de 7%.
Aayush Visaria, auteur principal de l’étude, résume :
Le véritable message de cette étude est que le surpoids tel que défini par l’IMC est un mauvais indicateur du risque de mortalité, et que l’IMC en général est un mauvais indicateur des risques pour la santé et devrait être complété par des informations telles que le tour de taille, d’autres mesures de l’adiposité et la trajectoire du poids.
L’IMC, un outil obsolète ?
Au-delà de ces chiffres et autres taux, ce qu’il faut retenir ici est que l’IMC est de plus en plus critiqué pour son manque de précision.
Car d’autres critères que le poids doivent entrer en ligne de compte afin de mesurer l’effet du poids sur la santé d’une personne, comme : tour de taille, évolution du poids ou encore répartition corporelle de la masse grasse.