Coqueluche en France : 20 morts d’enfants depuis début 2024, l’épidémie progresse

L'agence Santé Publique France met l'accent sur la continuité de l'épidémie de coqueluche et l'importance capitale de la vaccination. N'est-il pas temps d'agir face à cette maladie persistante en se faisant vacciner ?

Propagation de la coqueluche : une situation préoccupante

Selon l’agence de santé publique, la coqueluche, infection bactérienne fortement contagieuse, continue à se propager sur le territoire français. Si la maladie est souvent bénigne, elle peut provoquer d’importantes complications et conduit parfois au décès des nourrissons. Depuis le début de l’année, cette maladie a emporté la vie de vingt enfants et le bilan ne cesse de s’alourdir.

Des indicateurs en baisse mais une situation toujours délicate

Heureusement, certains indicateurs montrent une légère décrue, comme la diminution des passages aux urgences pour cause de coqueluche. Néanmoins, l’agence Santé publique France a tenu à rappeler que les données définitives pour le mois de juillet ne sont pas encore disponibles, incitant à « la prudence ».

Par ailleurs, une hausse du nombre de décès d’adultes partiellement liés à la coqueluche a été enregistrée. Pour huit individus, tous âgés de plus de 50 ans, la maladie n’a pas été identifiée comme la cause principale du décès.

Renforcer la vaccination : un impératif de santé publique

Face à ce contexte difficile, plusieurs acteurs de la santé, dont l’agence Santé publique France, rappellent l’importance de la vaccination contre la coqueluche, surtout chez les nourrissons. Malheureusement, malgré le caractère obligatoire de cette vaccination, elle n’est pas encore systématiquement pratiquée.

La vaccination est également recommandée pour les femmes enceintes. En effet, selon la Haute Autorité de santé, une femme immunisée durant sa grossesse permet de protéger le nouveau-né dès sa naissance. Cette autorité insiste donc sur la nécessité de vacciner un maximum de femmes enceintes. Elle promeut par ailleurs la vaccination de l’entourage proche du bébé, notamment si le dernier vaccin de ces personnes remonte à plus de cinq ans et si la mère n’a pas été vaccinée au moins un mois avant l’accouchement.