COVID-19 : la mutation qui touche les jeunes en Afrique du Sud
Le ministre de la Santé sud-africaine, Zwelini Mkhize, a annoncé vendredi 18 décembre qu’une nouvelle souche du virus COVID-19 était identifiée dans le pays.
Le vendredi 18 décembre, Zwelini Mkhize annonçait une recrudescence de cas, surtout auprès des jeunes. Elle s’expliquerait par l’apparition serait le résultat d’une nouvelle mutation de la COVID-19, qui semble se répandre plus rapidement en Afrique du Sud ces derniers temps.
La « variante 501.V2 »
Des chercheurs sud-africains avaient séquencé des centaines d’échantillon du virus, dans tout le pays, depuis le mois de mars. Ces huit dernières semaines, ils ont noté une variante de la COVID-19, qu’ils ont appelé « variante 501.V2 ».
Bien sûr, ils ont alerté cette découverte à l’Organisation Mondiales de la Santé (OMS).
Cette variante touche davantage les jeunes, qui ne présentent aucune comorbidité. De plus, cette mutation du virus semble plus virulente, puisqu’elle entraîne ces jeunes gens en bonne santé, des formes graves, qui les conduisent à l’hôpital.
Cette variante est-elle similaire à celle découverte en Angleterre ?
L’équipe sud-africaine a partagé ses résultats avec la communauté scientifiques, notamment le Royaume-Uni, en proie à une envolée des nouvelles contaminations.
Les chercheurs britanniques ont ainsi pu comparer la variante 501.V2 et la comparer avec les échantillons prélevés sur leurs patients.
Apparemment, ils ont trouvé une certaine similitude entre la mutation observée en Afrique du Sud et celle qui cause une flambée des cas à Londres et dans le Sud-est de l’Angleterre.
Ce n’est pas la première fois que le nouveau coronavirus chinois mute. Des scientifiques ont pu constater ce phénomène, partout dans le monde. Cette remontée des cas coïncide également avec le relâchement du respect des gestes de barrière dans le pays, avec l’arrivée de l’été austral.
L’Afrique du Sud continue d’être le pays le plus touché du continent, avec plus de 900 000 contaminations et 24 285 décès.