COVID-19 : la reprise des contaminations inquiète en France
Alors que la France commençait à voir une diminution des contaminations sur son sol, une reprise significative, juste avant les fêtes, inquiète beaucoup les médecins.
Vendredi 18 décembre, la France avait atteint la barre des 60 000 décès de COVID-19. Depuis quelques jours, l’épidémie semble reprendre une activité qui inquiète les autorités sanitaires. Une nouvelle préoccupante, la veille des fêtes de fin d’année.
Augmentation significative des cas positifs à la COVID-19
Cette remontée des cas est observée sur une base des dépistages effectués chaque semaine.
Ainsi, c’est près de 80 000 tests PCR qui ont été pratiqués, soit 10 % de plus que la semaine d’avant.
En revanche, les chiffres des patients hospitalisés et en réanimation continuent de diminuer. Cela dit, les autorités sanitaires s’inquiètent de voir arriver une nouvelle vague de malades plus infectés se présenter, après les fêtes de fin d’années.
Malgré les restrictions comme le couvre-feu, pour anticiper de futures contaminations, les médecins restent perplexes.
La France n’étant pas tout à fait remise de la deuxième vague, risque gros, à la veille de Noël, qui sera fêté en famille, même si le gouvernement recommande de se retrouver :
- en petit comité (6 adultes maximum) ;
- masqué.
Ainsi, les autorités sanitaires ont peur que ces réunions familiales provoquent une remontée fulgurante des nouvelles contaminations en France.
Les avancées du vaccin
Dans un communiqué de presse, la Haute Autorité de la Santé (HAS) ne s’oppose pas à ce que les personnes, qui ont déjà été contaminées par le virus, se fassent vacciner. Cela dit, rien n’indique qu’elles en tirent un avantage.
En revanche, aucun effet indésirable n’a été observé chez les personnes qui ont déjà contracté la COVID-19.
La campagne de vaccination sera surtout centrée sur les personnes âgées :
- dépendantes en EHPAD ;
- résidents en établissement collectif.
Cette première phase de vaccination ne concerne pas les gens en suite de soin ou en réadaptation.
Enfin, les personnes en situation de handicap qui vivent ou évoluent dans des établissements spécifiques, ne seront pas non plus prioritaires, à moins qu’ils présentent des comorbidités ou qu’ils soient plus âgés, ce qui les rend plus vulnérables face au virus.