Covid-19 : la seconde vague durerait jusqu’en février, voir avril pour l’Europe
Des chercheurs ont simulé la seconde vague de Covid-19 sur le territoire Européen grâce à une modélisation mathématique.
Une équipe de chercheurs du CNRS de l’Université Claude Bernard Lyon ainsi que l’Université du Sud du Danemark et l’Université Federico II de Naples ont développé une simulation de la deuxième vague de contamination de l’épidémie de Covid-19.
Vitesse de propagation du Covid-19 : un modèle mathématique similaire à la physique des particules
Publiée le 23 septembre, cette modélisation mathématique s’est servie de la physique des particules afin d’estimer l’évolution de la pandémie en Europe. En effet, les scientifiques se sont rendu compte que la première vague de Covid-19 avait un modèle très similaire à celle-ci. L’idée était donc de créer un modèle mathématique similaire permettant de mesurer la vitesse de propagation du virus. Pour cela, ils se sont basés sur le nombre de personnes infectées ainsi que les déplacements entre pays européens lors de la première vague. Giacomo Cacciapaglia déclare ainsi que « Grâce à notre modèle, nous avions simulé une deuxième vague en Europe dès fin août, ce qui s’est effectivement passé ».
La seconde vague devrait se terminait d’ici février, voir avril
Le modèle doit cependant être adapté étant donné les différences entre les deux vagues. Ainsi, Giacomo Cacciapaglia précise que lui et son équipe sont « actuellement en train d’affiner et serons bientôt en mesure de proposer une simulation plus précise. Néanmoins, souligne-t-il, il semble que la vitesse de propagation du virus est beaucoup plus basse, ce qui devrait se traduire par une deuxième vague plus longue, malheureusement, elle pourrait durer jusqu’à février ou avril, avec peut-être un pic en décembre. »
Le scientifique tend tout de même à préciser un point « Cet été, après le confinement, on avait environ 500 cas par jour seulement, alors on s’est dit que c’était peu, mais le problème c’est que même si c’est peu, le virus se diffuse, c’est ce qu’il s’est passé, il s’est diffusé dans tous les départements et cela a sans doute renforcé cette deuxième vague ». Il est ainsi important de redoubler de vigilance lorsque les contaminations se seront apaisées. Cette période sera décisive quant à l’impact d’une autre possible vague de contamination.