Covid-19 : le virus se serait bel et bien échappé d’un laboratoire
Selon une récente étude, des chercheurs ont découvert que le SARS-CoV-2 se serait frayé un chemin hors d’un laboratoire de recherche.
Depuis le début de l’épidémie, les scientifiques n’ont toujours pas découvert comment la COVID-19 s’était transmise de l’animal à l’homme. Selon une étude récente menée par cinq chercheurs français, l’hypothèse selon laquelle le virus se serait échappé d’un laboratoire chinois serait plausible.
Le coronavirus SARS-CoV-2 se serait échappé d’un laboratoire
Aujourd’hui, nous ne savons toujours pas quel animal a transmis le coronavirus Sars-CoV-2 à l’homme. Récemment, les chercheurs avaient d’ailleurs exclu la possible implication du pangolin dans cette contamination. Les recherches continuent ainsi afin de découvrir l’animal hôte ayant contaminé l’être humain. Une étude française menée par 5 chercheurs français et publiée dans la Medecine/Sciences corrobore de son côté que la COVID-19 se serait échappée d’un laboratoire.
L’un des co-auteurs de cette étude, Etienne Decroly, interrogés par le Parisien déclare que le Covid-19 « descendrait d’un virus de chauve-souris isolé par les scientifiques lors de collectes d’échantillon. Il pourrait avoir été cultivé en laboratoire sur des cellules ou des animaux dans le but de comprendre comment ce virus est capable de franchir la barrière d’espèces ». En plus de cela, le laboratoire se situant à Wuhan, ville épicentre de la pandémie, dispose en plus de cela d’un laboratoire pouvant travailler sur ce sujet. Le scientifique souligne ainsi qu’« il ne s’agirait pas de construction d’une arme biologique mais de recherches visant à mieux comprendre le fonctionnement de ce virus ». L’hypothèse selon laquelle le virus se serait échappé de ce laboratoire est donc toujours probable.
Récemment, Alexandre Hassanin, zoologiste au Muséum national d’histoire naturelle, estimait quant à lui que l’« On peut envisager comme hôte intermédiaire un petit charognard, civette masquée, chien viverrin, ou blaireau par exemple ». En attendant des réponses plus précises, l’OMS a mandaté plusieurs experts pour s’entretenir avec des scientifiques chinois afin de déterminer le point de départ exact de la pandémie.