Covid-19 : l’évolution de l’épidémie estimée par l’Institut Pasteur
Le développement de l’épidémie de Covid-19 est aujourd’hui sous toutes les lèvres. L’Institut Paster nous dévoile plusieurs hypothèses quant à l’évolution du virus en France.
L’Institut Pasteur a récemment publié le 30 octobre un compte rendu concernant la possible évolution de la pandémie de coronavirus. Pour cela, les chercheurs ont commencé par poser une date de fin de confinement au 15 décembre 2020 afin de développer des hypothèses quant au développement du virus.
Trois grands scénarios évalués par l’Institut Pasteur
Différents scénarios ont ainsi été émis par l’Institut Pasteur. Le premier représente un reconfinement peu efficace. C’est-à-dire que si les Français n’ont pas respecté méthodiquement et suffisamment les gestes-barrières, 9 000 citoyens français seraient en réanimation à la mi-novembre. Concernant le Ro, celui-ci attendrait 1,2. Cela signifie qu’une personne atteinte par le Covid-19 pourrait infecter en moyenne 1,2 personne.
Dans un second cas, les chercheurs présentent une approche « optimiste ». La pandémie atteindrait en effet un pic de 5710 personnes en réanimation à la mi-novembre. Le confinement aurait ici eu un impact similaire au premier confinement. Le taux de reproduction du virus serait dans ce cas-là similaire ici 0,7. Pour finir, une dernière hypothèse médiane a été présentée avec un Ro de 0,9. Dans tous les cas, Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l’Institut pasteur, déclare que « e pic des admissions à l’hôpital sera atteint pendant la deuxième semaine de novembre ».
L’impact du confinement bientôt connu
L’Institut Pasteur a permis à travers cette projection de montrer la possible évolution de l’épidémie en France. Cependant, l’impact du confinement ne peut pas déjà être ressenti. « Il faut toujours deux à trois semaines, quand une mesure est mise en place, pour pouvoir commencer à évaluer un impact », déclare l’épidémiologiste Simon Cauchemez. Des signaux dévoilant l’impact des dernières mesures mises en place par le gouvernement n’arriveront ainsi pas avant la fin de semaine prochaine. Pour finir, l’équipe de chercheurs estime que même dans un schéma optimiste, environ 3000 patients seraient hospitalisés au 1er décembre, date prévue de fin du confinement.